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 Morning is the worst (Blythe)

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Elizabeth Alice Hampton
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Elizabeth Alice Hampton

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Morning is the worst (Blythe) Vide
MessageSujet: Morning is the worst (Blythe)   Morning is the worst (Blythe) EmptyDim 31 Mai - 8:28

Je venais de me réveiller. La chambre des Pi Sigma Nu, confrérie à laquelle j'appartenais était déserte. Je jetais un coup d'oeil sur ma montre, les aiguilles restaient stables sur le cadran, bloqué à trois heures. Même la trotteuse était mobile. « Fuck it ! » Je reposais nerveusement la montre sur la table de nuit. Nous étions lundi matin, et j'avais cours, naturellement. J'avais fais la bringue la veille, chose peu recommandable lorsque les profs nous attendent tôt le lendemain. Mais je n'avais jamais été raisonnable, encore moins depuis que j'étais entrée à Brown. Voyez un peu le contraste, je devrais même dire l'énorme fossé entre la Beth d'antan, et celle d'aujourd'hui. Lorsque j'étais au lycée, mes parents me refusaient toute sortie nocturne. J'étais obligée de passer par la fenêtre pour aller en boîte ou à toutes autres fêtes où je devais me trouver. Oui, j'ai bien dit que je le devais. Je n'étais pas n'importe quelle étudiante, j'étais Elizabeth, Bethie. N'y voyez là aucune prétention, je ne fais que relater des faits exacts. J'étais populaires, et je ne m'en plaignais pas. Bref, mon père s'était aperçu de mes petites virées nocturnes et m'avait menacée de faire installer des barreaux à mes fenêtres, chose qu'il aurait été capable de faire, croyez-moi. Fille de bonne famille que j'étais, je m'étais résolue à me coucher tôt, je lisais voyez-vous, comme me l'avait suggéré ma mère. Ce fut un passe-temps agréable je dois dire, se plonger dans un bouquin et n'en sortir qu'une fois la dernière ligne parcourue, soit deux voire trois heures plus tard. Je me suis découvert une passion pour les romans, policiers de préférence. Les fêtes étaient donc loin dans mon esprit, de toute manière je n'avais pas la choix.

Puis j'entrai à Brown, au début de l'année. Les choses ont changé, je ne dévore plus de bouquin le soir. Je sors, je m'amuse, je prends du bon temps avec des garçons, bref je profite de la vie. Mes parents n'en savent rien, et j'espère que les choses resteront telles quelles. Ils ne le supporteraient pas, surtout ma mère. Elle revendique des valeurs auxquelles je ne peux faire honneur, par exemple la virginité jusqu'au mariage. Je ne vois pas comment une telle chose peut être possible, et je me demande d'ailleurs de quelle manière elle y est parvenue. Je m'interroge également sur le comportement de mon père, mes parents se sont mariés cinq ans après s'être rencontrés. Cependant, la vie sexuelle de mes parents ne me concerne pas, encore heureux. Bref, il est temps de se lever. J'enfilais une robe de chambre et des chaussons, puis descendit l'escalier. La maison semblait déserte, il n'y avait pas le moindre bruit. Mes camarades s'étaient rendus en cours sans prendre la peine de me réveiller, j'appréciais énormément ce comportement. Je fronçais les sourcils, mes pensées sont ironiques. Je me rendis dans la cuisine, le four affichait huit heures et quarante cinq minutes. Tant pis, j'avais loupé les travaux pratiques. Ceux-ci duraient deux heures, le professeur ne tolérait aucun retard. J'irai en cours l'heure suivante. Après avoir pris un rapide petit déjeuner, une douche bien chaude et m'être pomponnée à la manière de Beth Hampton, je me rendis à la laverie avec mes affaires sales dans une bassine. En règle générale, j'aurais emporté tout le linge de la confrérie, j'aurais tout lavé en même temps. Cette fois, mon côté rancunière prenait le dessus. Chacun se débrouillerait avec son linge, ce n'était plus mon problème.
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Blythe Morgane Stones

Blythe Morgane Stones

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Morning is the worst (Blythe) Vide
MessageSujet: Re: Morning is the worst (Blythe)   Morning is the worst (Blythe) EmptyDim 31 Mai - 19:19

Moi j'ai 20 ans et à 20 ans on préfère les caresses du soir,
les moments de doutes, les moments d'espoir
et puis les emmerdes plus tard.

Allez danse, allez chante, allez prend la vie comme un jeu
à l'évidence je ne veux pas vivre vieux.

Mauss


Avançant dans les couloirs de l’imposante bâtisse, Blythe paraissait plutôt légère, un esprit insouciant comme elle savait le démontrer parfois, allant jusqu’à jeter sa robe sans un remord lorsqu’elle avait subit un peu trop lourdement les assauts d’une soirée, et si bien évidemment la machine à laver ne voulait rien faire en ce sens. Bifurquant dans ce couloir pour rejoindre les escaliers, la jeune fille manqua de percuter une personne qui ne faisait pas plus attention à ce qu’il se trouvait sur son chemin qu’elle-même.

« Tu vas où comme ça ? » s’exclama le jeune garçon qu’elle reconnut aussitôt pour avoir été sa copine, le laissant se farder du titre d’ex petit ami qui n’avait pas eu la patience d’attendre mais qui était d’une douceur opiniâtre avec elle, sans doute dans l’espoir qu’elle finirait par regretter de l’avoir perdu – quel drame ! – et qu’il pourrait ainsi profiter d’un moment de faiblesse. L’espoir faisait vivre paraissait-il, et puis c’était un garçon après tout, fonctionnant bien plus avec ce qu’il avait entre les jambes qu’avec son esprit en présence d’une demoiselle physiquement acceptable vue dévêtue. Pourtant elle avait éprouvé de la tendresse pour lui, laissant ses doigts glisser lascivement dans sa chevelure sombre, ses lèvres glisser avidement sur les siennes… mais comme à son habitude, elle finissait par s’esquiver, refusant d’aller plus loin, peut-être finalement de laisser son cœur céder aux assauts assidus d’un être quel qu’il soit. Lui, ou bien un autre, il ne fallait pas se laisser aller vers des rires qui l’auraient bien trop éloignée de ce qu’elle espérait comme avenir. Et puis elle voulait décider, choisir, profiter sans pour autant briser cette envie d’être différente de sa mère.

« Ça ne se voit pas ? » répondit-elle en laissant un léger sourire moqueur s’étirer sur ses lèvres, en soulevant la bassine chargée de son propre linge, ses sous-vêtements dissimulés sous un pantalon, qu’elle tenait contre elle.
« Tu joues à Cendrillon ?
- Pour vous servir Monseigneur. » ironisa-t-elle en laissant ses prunelles se hisser vers le plafond, esquissant l’ombre d’une révérence sensiblement moqueuse.
« Alors j’aurais plutôt besoin d’aide pour me déshabiller…
- Dans vos rêves Messire l’obsédé ! » expia-t-elle, paroles perdues au milieu de son rire tandis qu’elle s’esquivait, s’éloignait sans un regard de plus, prête à gagner la laverie qui se situait dans le bâtiment, à la disposition de chaque confrérie.

Et elle avait remarqué qu’à cette heure-ci elle ne risquait pas de croiser Sa Majesté Prétentieuse, ni Miss Maniaque, les cours ou les matinées occupées les tenaient loin d’elle, et l’envie de les croiser en montrant ses dessous plus que licencieux, allant à l’encontre de ce qu’elle prônait dans son attitude, chose qui aurait donné raison à Sixtine qui se fiait principalement aux apparences, comme si elle la comprenait, ne la tentait pas du tout. Enfin, à cette seconde précise, elle n’avait aucune envie de se prendre la tête, privilégiant ces secondes, ces instants d’amusement des plus simples. Après tout, elle n’avait pas cours à cette heure-ci, ce qui n’était pas pour lui déplaire, elle n’avait eu qu’à se rendre en cours de 8h à 9h, et déposer un dossier dans le bureau de l’un de ses professeurs pour être libérée jusqu’à son prochain cours.

Aussi, autant en profiter pour faire ses besognes sans avoir le regard pesant des insupportables sur ses courbes bien trop suggestives pour une innocente pucelle… certains supposeraient même qu’elle ne jouait qu’un jeu pour rendre fou ces garçons qui succombaient à ses avances mais ne parvenaient jamais jusqu’au plat de résistance. Une solution dans ces cas-là : douche froide ! Et que les plus incrédules s’en gardent, mais elle ne mentait pas… du moins sur ce point.
Déjà elle arrivait quelques minutes seulement plus tard à la pièce qu’elle visait de prime abord, son sourire flottant encore sur ses lèvres s’étirant plus encore lorsqu’elle reconnut Elizabeth, sa bonne humeur aidant sans doute, elle déposa sa bassine à côté d’elle, grimpant sur le dessus de l’imposante machine sans la moindre difficulté.

« Des glaçons dans un caleçon, tu crois que ça pourrait être drôle ? » s’enquit-elle en laissant ses prunelles jouer sur les traits de sa compagne de ragots.
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Elizabeth Alice Hampton
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MessageSujet: Re: Morning is the worst (Blythe)   Morning is the worst (Blythe) EmptyDim 7 Juin - 17:51

Je fourrais mon linge dans la machine à laver, en pestant contre mes colocataires. J'avais pourtant toujours été la première à vérifier que tout le monde était levé à l'heure, prenant soin de vérifier les différents emplois du temps accrochés sur le tableau blanc dans l'entrée. Je ne sais pas ce que fichait cet objet là, contre ce mur, il y était déjà lors de mon arrivée au début de l'année. Il servait très certainement de tableau d'affichage au groupe, je n'en savais pas grand chose et ne m'en était pas beaucoup préoccupée au début. Aujourd'hui, j'ai fini par comprendre qu'il avait pour principale fonction de nous faciliter la tâche. Accrocher une liste de courses pour celui qui aurait le temps d'aller faire quelques achats, accrocher des papiers importants... Bref, tout ce dont nous pouvions avoir besoin dans l'immédiat, sans avoir à le chercher pendant des heures au moment venu. M'enfin, les gens étaient parfois un peu égoïstes, il fallait savoir passer outre et garder la tête haute. Ma mère m'avait toujours répété qu'il ne fallait jamais compter sur personne, qu'il fallait que j'apprenne à me débrouiller seule. Or c'était tout bonnement impossible, il nous arrivait tous, un jour ou l'autre, d'avoir besoin de quelqu'un.

J'avais enfouis mes cinq ou six vêtements dans le fond de la machine à laver, avait glissé le produit à l'intérieur, fermé le tambour et mis la bête en marche. Regardant mon linge tourner, je m'asseyais sur l'une des machines à laver, situées face à celle que j'utilisais actuellement. Je réfléchissais à la prochaine blague puérile que je ferai à ce crétin fini. Je le déteste. Nous sommes pourtant forcés, je dirais même plus contraints à cohabiter, à nous supporter, chose qui est naturellement impossible avec un individu de son espèce. Nous partageons un petit jeu depuis quelques semaines, consistant à se faire les vacheries les plus horribles possibles, nous faire vivre un enfer. Je passais en revue tout ce dont j'étais capable d'imaginer, de réaliser même, et d'y prendre un plaisir infime. Je fus sortie de mes pensées par une voix féminine. C'était Blythe.

« Des glaçons dans un caleçon, tu crois que ça pourrait être drôle ? »

Je tournais la tête dans sa direction, esquissant un sourire. Ma colère partirait en compagnie de Blythe j'en étais plus que persuadée.

« Tout dépend pour qui c'est. »
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