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c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] |
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Jude Miryam O'Donnel
![c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif)
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| Sujet: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 9:49 |
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« Aïe, putain, Flynn, t'es con, tu m'as marché sur le pied. »
« Oups, pardon Miss Chochotte. »
« Pff, n'importe quoi. T'as d'la chance d'être MON Léandre t'sais ? »
« Je sais, je sais, maintenant entre vite, j'ai l'impression que Sponge Bob arrive. »
Qui est Sponge Bob ? Le concierge. Bon, fallait quand même le dire, ce mec devait s'appeler Bob, d'après ce que les élèves entendaient. Et comme il caftait toutes les bêtises, les élèves l'appellent Sponge Bob. C'est tellement mieux que Bob de toute façon. M'enfin arrêtons de parler de lui, l'est inutile. Le principal là c'était ces deux petits fous. Ces deux aventuriers, parce que pour faire ce qu'ils faisaient à cette heure-ci, fallait en avoir de la folie. Léandre et Jude. Jude et Léandre. On entendait que rarement leurs noms séparément. Les conneries, ils le font à deux, les fêtes, ils les font à deux, l'amour, ils le font à deux *sbaff* Inséparables. Depuis leur début à l'université. Ils s'étaient tout de suite plu, et paf, ça a fait des chocapics. On peut plus les séparer, sont liés ces deux-là, même s'ils ne veulent pas se l'avouer.
Quoi qu'il en soit, Léandre et Jude étaient tous les deux ce soir près de la piscine universitaire. Il devait être aux alentours d'une heure du matin, et nos deux 'amis' sortaient d'une fête un peu arrosée, comme à l'accoutumée. Les verres avaient défilés devant leurs yeux, et ils n'avaient même pas compté le taux d'alcool qui devait être dans leur sang en ce moment. Fous ces jeunes, totalement fous. Léandre avait fait la courte échelle à Jude, qui était passée par dessus la clôture qui entourait la piscine, pour finalement ouvrir la porte afin de laisser entrer Flynn. Et voilà, ils étaient à l'intérieur.
Ne sachant plus combien de pattes avait un éléphant rose, Jude était totalement dans le colleta. Bien sûr qu'elle en avait pris des cuites, et à chaque fois, elle ne répondait plus d'elle, encore moins lorsque Léandre était avec elle. Alors, comme à son habitude, elle prit les devants, afin de proposer quelques petits défis alléchants. Bah oui, maintenant qu'ils se trouvaient ici, fallait en profiter.
« Alors Flynn, prêt à relever LE défi du siècle ? On va se faire un petit concours de sauts. Celui qui saute le mieux du plongeoir a gagné. Mais si t'as peur de perdre, je comprendrai. »
Jude savait pertinemment que Léandre n'avait pas peur, qu'il était ptètre même le meilleur à ce jeu. Mais elle aimait les défis, et pas question de passer à côté de celui-là. Notre petite O'Donnel commença donc à se déshabiller, afin de ne garder que ses sous-vêtements, histoire d'être plus à l'aise pour leur petite compet' qui arrivait. Elle courut ensuite se placer près du plongeoir, attendant Flynn avec un petit air de défi 
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Léandre Raphaël Price
» modo ; the party never stops.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 10:53 |
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« Aïe, putain, Flynn, t'es con, tu m'as marché sur le pied. »
« Oups, pardon Miss Chochotte. »
« Pff, n'importe quoi. T'as d'la chance d'être MON Léandre t'sais ? »
« Je sais, je sais, maintenant entre vite, j'ai l'impression que Sponge Bob arrive. »
Qui n’avait jamais entendu parler de Jude et moi ? Inséparables et redoutables. A la recherche du danger. C’était toujours explosif et inattendu. La première fois que nous nous étions rencontrés, il y avait eu comme une alchimie entre nous. Nous étions faits pour nous entendre. Nous étions faits pour boire ensemble, pour faire la fête ensemble, pour faire des ensemble, pour s’amuser ensemble. Des rumeurs disaient même que nous couchions ensemble. Les rumeurs étaient vraies. Comment le savaient-ils ? Je ne savais pas, mais je ne m’en préoccupais pas non plus, ça n’appartenait qu’à nous c’est vrai, mais je me contrefichais bien de ce qu’ils pouvaient raconter à tort et à travers. Ca en devenait pitoyable. Pour nous c’était comme ça. On ne pouvait plus se passer l’un de l’autre je crois, mais nous ne nous le disions pas. Parce que se le dire c’était comme dire qu’on était attaché l’un à l’autre, que l’on tenait à l’autre. Et moi je ne pouvais avouer ça, même pas à moi-même.
Nous revenions d’une soirée bien arrosée je dois dire. Trop peut-être. Mais pas plus qu’à l’habitude. L’alcool nous rendait saouls, mais être saouls ça rendait heureux. Ca rendait fou. Mais nous n’avions pas besoin d’alcool pour l’être, nous l’étions avec ou sans. Nous étions sortis de la boîte de nuit, tenant à peine sur nos jambes. Enfin surtout elle. Tellement elle riait. J’avais du la prendre sur mes épaules et marcher jusqu’à Brown. Nous avions fait la route ainsi, tombant à plusieurs reprises, mais sans jamais nous faire mal. Des déchets je vous dis.
Nous avions passé les clôtures sans aucune difficulté. A deux c’était toujours plus facile d’y arriver. A deux nous y arrivions toujours. Parce qu’on était capable de tout. Et nous étions devant cette immense piscine qui était entièrement à nous pour tout le reste de la nuit.
« Alors Flynn, prêt à relever LE défi du siècle ? On va se faire un petit concours de sauts. Celui qui saute le mieux du plongeoir a gagné. Mais si t'as peur de perdre, je comprendrai. »
«Toujours prêt pour un défi de toi darling. Mais ne t’attends pas à gagner.»
Elle s’était déshabillée pour ne garder que ses sous-vêtements, dévoilant son corps que je connaissais par cœur. Courant jusqu’au plongeoir, m’attendant avec un air de défi. Elle me provoquait et elle savait que je ne pouvais résister à la tentation. Je m’étais approché d’elle, toujours habillé. Pour la porter sur l’une de mes épaules. Légère comme une plume. Elle avait d’abord ri mais avait ensuite essayé de se débattre, comprenant que je tentais de la jeter à l’eau.
« J’ai mieux que ce stupide défi Jude. M’en veux pas. »
J’aurais pu la jeter si elle ne s’accrochait pas autant à moi, voulant m’emmener avec elle dans sa chute. Comprenant que nous allions tomber tous les deux, j’avais sorti mon portable en vitesse, le lançant au sol. Et puis nous avons sombré, ensemble. Dans l'eau tiède. Je n'avais pas compris comme cela s'était passé, mais elle y était arrivée. Mes vêtements pesaient lourd et avec l'alcool que j'avais ingurgité, j'étais capable de me laisser aller jusqu'au fond. Je m’étais donc débattu avec mon pantalon quelques secondes, avant de le laisser couler. C’était lui ou moi. Ca avait été lui.
« désolé amour, mais je pense avoir gagné pour le meilleur saut. »
Dernière édition par Léandre Raphaël Flynn le Dim 31 Mai - 15:01, édité 1 fois
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Jude Miryam O'Donnel
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 11:35 |
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Ainsi Léandre était toujours prêt à relever les défis trop minables que Jude pouvait trouver. Ce qui ne déplaisait pas du tout à la concernée. Au contraire, c'était l'une des nombreuses raisons qui faisaient qu'elle l'aimait ce ptit Flynn. Mais elle ne voulait certainement pas le lui dire, alors ça non, et encore moins risquer de s'attacher à lui, et de peu à peu se laisser prendre au piège de l'amour. Na na, elle ne le voulait pas.
Ce pourquoi elle avait organisé ce défi trop débile, trouvé sur le fait, et extirpé de sa petite tête d'alcolo récidiviste. Si elle s'attendait à gagner ? Evidemment que non. En fait, son but n'était pas du tout de gagner. Au contraire, elle voulais juste s'amuser. Prendre du bon temps. La vie était trop courte pour ça. Pour se le gâcher avec nos petits trucs parfaits, nos petits schémas tout tracés. Non, parfois il fallait surprendre la vie, lui tendre un piège, vivre tout simplement. Et depuis sa naissance, Jude l'avait bien compris. Elle se fiche de la vie autant que cette dernière se fiche d'elle. Elles étaient quittes.
Une fois arrivée près du plongeoir, Jude lança à Léandre, toujours bourrée :
« Génial. Alors rammène-moi ces jolies ptites fesses ici, le temps n'attend pas honey. »
Puis, voyant que Flynn avait une tout autre idée en tête, avec un sourire totalement béa, elle le laissa faire. Elle le laissa la mettre sur son épaule, et commencer à vouloir la faire tomber à l'eau. Bon, au début, Jude ne réagit pas tout de suite, mais comprenant qu'il voulait vraiment la laisser tomber dans cette piscine, la jeune femme commença à se débattre. A taper dans tous les sens, tout en ayant ce petit rire totalement con qu'elle aimait tant. Et voyant que ses actions restaient vaines, Jude entreprit de faire tomber Léandre avec elle. Y'avait pas de raisons pour que lui reste ici, au sec. S'il voulait jouer, alors ils joueraient.
Chose dite, chose faite, tous deux étaient maintenant tombés. Dans cette eau qui malgré les apparences, était assez tiède, voir même agréable. Chose que Jude remarqua assez vite en arrivant dans l'eau. La tête lui tournait légèrement, et elle se sentait également un peu lourde. Ce qui lui fit penser à Léandre, qui lui aussi était dans la piscine avec elle. Jude lui sourit, et dit:
« Je te l'accorde chéri. T'as gagné. Et je pense que je mérite un lot de consolation, parce qu'après tout, c'est un peu grâce à moi que tu as fait ce merveilleux saut. Moi, exigeante, pas du tout. »
Et oui, ils étaient là, tous les deux dans cette eau tellement douce, et presque sans vêtements. Ca pouvait vous donner des idées.
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Léandre Raphaël Price
» modo ; the party never stops.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 14:58 |
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Débarrassé de mon fardeau je me sentais beaucoup mieux dans cette eau incroyablement agréable. Mon caleçon américain gonflait sous l’eau tout comme ma chemise. Jude n’avait pas ce problème elle, en sous-vêtements. Elle était magnifique. Mais j’ai remarqué qu’elle aussi avait du mal à se maintenir en surface. Sauter dans la piscine en étant morts bourrés comme nous l'étions n’était peut-être pas une brillante idée après tout. Mais bon il fallait dire que nous n'étions pas connu pour nos brillantes idées. Et maintenant peu importait car elle me souriait.
« Je te l'accorde chéri. T'as gagné. Et je pense que je mérite un lot de consolation, parce qu'après tout, c'est un peu grâce à moi que tu as fait ce merveilleux saut. Moi, exigeante, pas du tout. »
Un lot de consolation. Je savais ce qu’elle sous-entendait. Elle en sous-vêtements, moi presque à moitié nu, à quoi d’autre aurait-on pu penser ? Nous savions tout les deux avant même de commencer cette soirée que ça allait se finir comme ça. Comme souvent. Pour oublier le lendemain. On n’en parlait jamais. On faisait comme si rien ne s’était passé. Comme si rien n’était arrivé. Pour pas s’attacher, pour ne pas dire ce qu’on pensait sans le savoir. Et puis on recommençait, une fois qu’on avait trop bu. C’était un cercle vicieux. Un cercle sans fin que nous n’avions pas l’intention d’arrêter. Parce que ça nous plaisait trop que pour stopper tout.
« J’avoue, je te dois ce saut extraordinaire Jude. Tu veux donc un lot de consolation. Mais je ne suis pas sûr que tu le mérites. Du moins, il faudrait que tu me le prouves. Mais je vais tout de même te donner un avant goût de ce que tu mérites. »
J’avais posé délicatement mes mains sur ses joues humides pour approcher son visage du mien et m’emparer de ses lèvres pour un baiser passionné. Il ne dura qu’un instant. Un court instant. Mais un peu trop longtemps. Car une fois séparé, un sourire moqueur aux lèvres, j’avais envie de poser mes lèvres sur les siennes au gout agréablement fruité une nouvelle fois. Mais je ne l’ai pas fait. Je me suis éloigné, encore un peu plus, craignant de faire une bêtise, attendant qu’elle me prouve qu’elle méritait sa consolation.
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Jude Miryam O'Donnel
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 17:32 |
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Il admettait au moins que ce saut avait accompli un peu grâce à notre petite Jude. La meilleure dans ce domaine cela dit en passant. Bref, Monsieur voulait tout de même qu'elle lui prouve qu'elle méritait son lot de consolation. Huhu, quel défi. Jude était capable de tout lorsqu'elle voulait SON Léandre, et quoi qu'il puisse lui demander, elle le ferait, c'était certain. Sauter du haut d'une falaise, crier 'Léandre est trop booon', se faire tatouer 'j'aime les ornithorynques', se balader en lapin crétin, ... elle le ferait. No soucy Mais restait à savoir maintenant ce qu'il attendait d'elle, ce qu'elle pourrait faire pour lui prouver tout ça. Car les idées étaient multiples et diverses. Elle, ou devrais-je dire ils trouveront certainement.
Puis Jude remarqua leurs tenues indécentes, si Sponge Bob était là. Bien évidemment, cela leur laissait entrevoir de nombreuses options tout aussi alléchantes les unes que les autres. Et comme Jude l'avait prédit, Léandre comprit tout de suite de quel genre de lot de consolation elle parlait. Lorsqu'il s'approcha d'elle pour lui en donner un avant-goût, je dois vous avouer que la jeune femme eut du mal à le laisser partir. Leurs lèvres étaient comme brûlantes; elles dévoraient toute forme de résistance possible; ils ne pouvaient résister à se livrer l'un à l'autre, c'était évident. Et totalement indéniable dans ces moments-là. Après cette torture - car Jude savait qu'il ne la laisserait pas en profiter convenablement -, Léandre s'éloigna d'elle, certainement afin de ne pas céder trop vite. Il aimait la faire patienter, la faire bouillir, puis craquer, à petit feu. Monsieur Flynn connaissait très bien son jeu, et personne ne pourrait lui dire le contraire. C'est alors que Jude se mit à réfléchir à cette démonstration. A LA chose qui prouverait qu'elle était digne de ce merveilleux lot de consolation qu'il lui préparait. C'est alors que lui vint cette idée :
« J'ai une idée : je peux te trouver que tu as tord concernant l'amour; je peux et vais te montrer ce que c'est. Et si j'ai réussi, ne serait-ce qu'une seule seconde, j'aurais droit à mon lot. Ca marche ? »
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Léandre Raphaël Price
» modo ; the party never stops.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Dim 31 Mai - 19:36 |
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J’avais quitté ses lèvres beaucoup trop vite. Mais je devais la faire attendre. La faire patienter. Pour le plaisir. Même si je n’en avais pas envie. Je ne voulais pas lui céder. Et il fallait qu’elle me prouve qu’elle méritait ce que je lui donnais. Même si je savais déjà qu’elle le méritait. Et je savais qu’elle allait trouver quelque chose. Elle était capable de tout pour avoir ce qu’elle désirait. Des trucs les plus fous aux trucs les plus dangereux. Tout comme j’étais capable de tout quand c’était elle qui me le demandait. Impossible de refuser quand il s’agissait de ma chère et tendre Jude. Je la regardais en pleine réflexion. Elle cherchait LE truc qu’elle n’avait jamais fait. LE truc qui ferait d’elle la gagnante de ce lot. Mais cela ne devait pas être facile. Surtout avec un esprit troublé par le trop plein d’alcool. Et puis j’avais vu son visage s’illuminer. Elle avait trouvé. J’avais hâte de savoir. Hâte de découvrir la surprise qui m’attendait.
« J'ai une idée : je peux te trouver que tu as tord concernant l'amour; je peux et vais te montrer ce que c'est. Et si j'ai réussi, ne serait-ce qu'une seule seconde, j'aurais droit à mon lot. Ca marche ? »
Je l’ai regardée. Sceptique. C’était perdu d’avance. Ne me connaissait-elle pas assez que pour le savoir ? Que pour savoir que jamais je ne changerai d’avis sur l’amour. C’était une des seules choses dont j’étais certain ; jamais je ne tomberai amoureux, jamais je ne croirai à ce sentiment. C’était quelque chose de faux j’en étais sûr. Un sentiment superficiel que les gens montraient pour se rendre intéressant. L’amour c’était juste beau en poésie. Parce que cela paraissait tellement vrai. Oui j’avoue, parfois ça me faisait rêver, mais je revenais vite à la réalité. Nous n’étions pas dans un film. Nous ne vivions pas un film. C’était la vie, la vraie. Je n’étais pas comme tous ces gens qui croyaient vivre un rêve. Qui croyaient que tout était parfait, qu’ils pouvaient faire de leur vie un film, un paradis. Moi je vivais le vie comme elle venait. Et je la vivais parfaitement bien.
« C’est perdu d’avance et tu le sais parfaitement darling. Toi-même tu ne crois pas à cette stupidité. Comment pourrais-tu me prouver que cela existe réellement ? Mais essaye toujours, on verra … »
Elle me décevait un peu. Je croyais qu’elle me connaissait parfaitement. Tellement bien que nous ne formions qu’un. Mais j’avais tort apparemment. Mais peut-être que moi aussi je ne la connaissais pas comme je le pensais vu ce qu’elle venait de m’annoncer. C’était totalement inattendu. D’habitude j’adorais l’inattendu, mais là c’était différent.
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Jude Miryam O'Donnel
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Lun 1 Juin - 11:36 |
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Bien sûr, Jude savait que faire aimer l'amour - et c'était le cas de le dire - à Léandre n'allait pas être une tâche très facile. Elle savait très bien qu'il ne voulait pas en entendre parler, que cela n'existait que dans les esprits des petits, dans les contes de fées, que c'était du baratin tout ça. Evidemment qu'elle le savait, puisqu'elle pensait comme lui. Ils n'étaient qu'un, ils ne pouvaient être séparés, que se soit physiquement ou mentalement. Donc Jude savait pertinemment que ses efforts étaient vains, mais elle se disait que si elle y arrivait, ne serait-ce qu'un petit moment, rien qu'un tout petit 'je t'aime', comme Léandre le disait souvent, rien que pour l'embêter, rien que cette toute petite chose réussirait à prouver qu'elle avait gagné et mériterait son lot.
« Je sais que ni toi ni moi ne croyons à ce genre de choses, qui sont en passant, totalement stupides. Mais je veux pas te faire tomber amoureux, non, je veux juste t'entendre me dire je t'aime. Rien qu'une fois. Et si je gagne, je gagne également mon lot de consolation. Je sais que la tâche va être difficile, mais en sachant le lot que tu me prépares, je serais prête à de damner pour ça. »
Après avoir dit ces paroles - en étant saoule évidemment -, Jude s'approcha tout doucement de Léandre. Elle pouvait sentir qu'il était perdu, entre les propos qu'elle venait de tenir et sa philosophie de vie. Jude était bien entendu une anti-amour, n'aimant pas du tout cela. Mais ce soir, avec son taux un peu élevé d'alcool et son incroyable envie d'avoir ce lot, elle aurait été prête à tout. Bien sûr, elle ne lui demandait pas le mariage, ou même le couple, mais elle voulait tout simplement l'entendre prononcer ces mots, ces mots interdits qu'il s'était promis de ne jamais dire. JAMAIS. Enfin, c'était sans connaître Jude, car avec elle, il ne fallait jamais dire jamais. Même si elle se rendait bien compte de l'erreur qu'elle commettait - car elle ne savait pas après tout comment Léandre allait réagir à tout ça -, Jude ne pouvait s'empêcher d'en vouloir plus, toujours plus. Comme l'alcool, comme la drogue; plus. Et ce soir, c'était Léandre sa drogue.
Elle s'approcha donc de lui, emprisonna ses lèvres dans les siennes, et enflamma la pièce par leur baiser. C'en était un comme on en avait jamais vu, jamais senti auparavant. Jamais Jude ne l'avait embrassé ainsi, avec autant de fougue et de passion. Jamais elle ne s'était sentie aussi vivante en embrassant quelqu'un. Ce pourquoi, à la fin de leur baiser, Jude ne put s'empêcher de retenir son souffle. Ce moment ne devait absolument pas être gâché. Elle ouvrit ensuite les yeux, et regarda Léandre, en étant plus qu'anxieuse.
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Léandre Raphaël Price
» modo ; the party never stops.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Lun 1 Juin - 12:29 |
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« Je sais que ni toi ni moi ne croyons à ce genre de choses, qui sont en passant, totalement stupides. Mais je veux pas te faire tomber amoureux, non, je veux juste t'entendre me dire je t'aime. Rien qu'une fois. Et si je gagne, je gagne également mon lot de consolation. Je sais que la tâche va être difficile, mais en sachant le lot que tu me prépares, je serais prête à de damner pour ça. »
Je t’aime. Trois petits mots que je me savais totalement incapable de prononcer. Même avec le taux d’alcool que j’avais dans le sang. Trois petits mois auxquels je ne croyais pas et ne croirai jamais. Trois petits mots que je n’avais encore jamais prononcé, même étant enfant. Comment aurait-elle pu réussir à me faire prononcer ces mots. Même à elle je n’en étais pas capable. Peut-être que même si on me demandait de le dire, pour un pari, je ne le ferais pas. Peut-être en avais-je peur. Peur de ces mots. Peur de l’amour ? Je ne savais pas, j’étais perdu. Mon esprit était totalement embrouillé. Elle avait réussi à ce que je me sente totalement perdu. Elle était saoule. Tout comme je l’étais. Cela ne devait être que ça. Rien d’autre. Des paroles en l’air que nous aurions oublié dès le lendemain pour que tout redevienne comme avant. Je n’avais rien répondu à ses paroles. Parce que j’en étais incapable. Incapable de prononcer mots, quels qu’ils soient.
Elle s’est approchée de moi. Pour emprisonner mes lèvres des siennes. La chaleur de son corps nu contre le mien mélangé à la sensation de l’eau me donnait des frissons. C’était un baiser comme je n’en avais encore jamais connu. Le temps semblait s’arrêter. Je ne pensais plus à rien. Plus à ces mots. Je pensais juste à notre baiser passionné. Fougueux. Je me sentais revivre. J’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre. Et mon cœur battait plus vite qu’il ne l’aurait du. Etais-je en train de rêver ? Ou était-ce simplement l’alcool qui me faisait cet effet fou ? J’avais l’impression de vivre une scène de film. En encore mieux. Mais elle s’est éloignée. Trop loin. J’avais envie de la reprendre contre moi. J’avais envie de recommencer cent fois. J’avais envie de faire ça toute la nuit. Mais en attendant je reprenais mon souffle. Ancrant mes prunelles dans celles de Jude. Je m’étais rapproché une nouvelle fois d’elle. Posant lentement ses lèvres sur les siennes pour m’écarter rapidement par la suite. Ce n’était pas possible. Je ne pourrais jamais m’arrêter.
Non je ne pouvais pas, c’était impossible. Et puis je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Ils sont sortis sans que je m’en rende vraiment compte.
Ca avait été comme un murmure. Que m’avait-il pris ? Était-ce à cause du trop plein d’alcool et de mon esprit troublé ? Ou était-ce parce que je voulais qu’elle aille son du. Parce que ça aurait été un lot pour moi aussi. Et pas juste pour elle.
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Jude Miryam O'Donnel
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Mar 2 Juin - 15:47 |
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Je pense que ni l'un ni l'autre ne savait encore dans quel monde il se trouvait. Après tout, cette situation était totalement insolite, et même dans leurs plus grands délires, leurs plus grosses cuites, ces deux fous n'avaient jamais proféré de paroles aussi absurdes. Pouvoir faire croire, encore mieux, faire dire à l'autre ces mots, si interdits, si incroyables était totalement ... incroyable, tel était le mot. Et Jude venait de le réussir avec Léandre. Ce garçon, qu'elle connaissait depuis maintenant trois ans, et qui lui avait toujours rabâché que l'amour c'était bidon, que ces mots il ne les dirait jamais à personne, venait présentement de le lui dire. Qu'un seul mot : WA-HOU.
Même Jude était sonnée. Elle ne croyait toujours pas à ce qu'elle venait d'entendre. Entre l'alcool et l'atmosphère qui régnait ce soir, elle se disait qu'il l'avait certainement dit pour le lot, qu'il rêvait certainement de lui donner. Oui, ça devait être ça. Il ne pouvait pas l'avoir pensé, ce serait trop ... étrange. Depuis qu'ils se connaissaient - et le nier serait totalement débile - ils ressentaient ce petit truc, indescriptible, ce petit truc qu'eux deux seulement ressentaient. Probablement la peur de souffrir, probablement la lâcheté de l'un comme de l'autre, probablement qu'ils s'aimaient trop pour tout gâcher à se le dire. Comme le silence; il suffit d'en parler pour qu'il se brise. Leur amour était ainsi fait, car oui, il s'agissait bien d'amour, mais tout cela était bien trop précoce pour eux. Donc, pour arrêter tout cela, Jude dit :
« Ah ah, t'as vu, j'ai réussi ! Tu m'as dit je t'aime, donc, j'ai le droit à mon lot. »
Comment ça elle voulait éviter le sujet ? Bon, je l'avoue, elle avait envie de lui sauter dessus, de crier au monde qu'elle l'aimait aussi, qu'il était le seul; envie de lui crier 'je t'aime aussi'. Mais elle ne le pouvait pas, ces mots restaient comme prisonniers à l'intérieur d'elle, comme s'ils étaient interdits. Et pourtant, Dieu seul sait comme elle aurait aimé le lui dire également. Jude attendait donc sa réponse, et croyez-moi, elle se maudissait d'être aussi lâche.
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Léandre Raphaël Price
» modo ; the party never stops.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] Jeu 4 Juin - 19:12 |
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Je ne pouvais plus bouger. Comme paralysé. A cause de ces paroles qui venaient de sortir de ma bouche. Inconsciemment ? Que m’avait-il pris de dire ces trois mots ? J’avais comme l’impression que ce n’était pas moi qui les avait prononcés. Que quelqu’un d’autre avait pris possession de mon corps et de mon âme. Surtout de mon âme. Et pourtant c’était bien moi. Incroyable non ? Qui aurait pu s’y attendre ? Qui aurait pu croire que Léandre Raphaël Price avait prononcé ces trois mots et à la fille qui était sensée être ma meilleure amie. Bien sûr, les gens savaient bien qu’il y avait ce lien étrange entre nous. Mais ils n’allaient pas jusqu’à imaginer que je sois capable de prononcer ça. C’était incroyable ! Un seul de ses baiser enflammé et c’était sorti. Aussi facilement. J’avais honte, un peu je crois. Je me décevais moi-même, m’imaginant que c’était simplement du à l’alcool alors qu’il n’en était rien. Jude paraissait aussi surprise que moi. Comme si elle ne s’attendait pas du tout à cela de ma part. Je lui avais dit les fameux mots que toutes les filles rêvent d’entendre un jour.
Un silence pesant et embarrassant s’était installé. Chose qui n’arrivait jamais ou presque. Nous avions toujours quelque chose à dire, toujours quelque chose pour rire. Silence qu’elle a brisé, ce que j’aurais voulu qu’elle ne fasse pas, du moins pas comme ça.
« Ah ah, t'as vu, j'ai réussi ! Tu m'as dit je t'aime, donc, j'ai le droit à mon lot. »
J’aurais préféré qu’elle n’en parle pas, je me sentais déjà assez mal et honteux comme ça même si au fond de moi je savais que ces paroles avaient un sens, qu’elles n’étaient pas fausses. Seulement je ne voulais pas y penser. Je ne m’en rendais pas compte mais j’étais blessé, j’aurais aimé qu’elle me dise qu’elle m’aimait elle aussi, pour que je me sente moins idiot, pour qu’on s’embrasse et peut-être tout oublier le lendemain. Seulement je n’étais pas sur de pouvoir oublier. C’était trop pour que j’oublie.
« Je ne voulais pas te faire perdre Jude, en effet, tu mérites ton lot. »
J’étais presque redevenu comme avant, en plus froid et distant. Faisant comme si rien ne s’était passé. Nous étions aussi lâches l’un que l’autre. Son lot ? Avais-je encore envie de lui donner ? J’étais perturbé. Mais je n’avais pas l’intention de lui montrer, ni de ne pas lui donner ce qu’elle méritait. Je m’étais approché d’elle, la faisant reculer jusqu’au mur de la piscine où j’avais coincé son corps à moitié nu entre le mur et moi pour l’embrasser. C’était un baiser étrange. Où se mêlaient nos langues. Mais je n’y mettais aucune passion même si j’en crevais d’envie à cause de la peur de ce que j’allais peut-être découvrir. Et elle avait du le sentir.
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| Sujet: Re: c'est toujours mieux de faire des conneries à deux • [R] |
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