YEAH. PV PEACH' & EZE' <3

Oh putain le mal de tête de la mort qui tue que j'ai là. Aïe. Je me prends la tête entre les mains, me retourne dans mon lit en ayant envie d'hurler et de me cogner contre le mur. Comme si mon être entier allait cramer d'une décharge électrique de fou.

Oulà; Je me réveil en sursaut, couverte de sueurs froides dans mon lit double. C'était un cauchemard ? Parfois je me demande sérieusement si ce n'est pas à force d'ingurgiter toutes ces substances de ouf que je deviens comme ça. Genre mon rêve me prévient d'avance que je vais mourir d'une décharge électrique ? Grosse blague. J'ai honte de moi même pour avoir de telles pensées. Sortant de mon lit, j'en retire les draps que j'emmènent en boule dans mes bras dans la salle de bain où je les mets dans la corbeille à linge sale déja pleine (Olympe, la seule à faire du ménage dans ce studio, a dû être plutôt bien occupée cette semaine ), avant d'entrer dans la douche. Je laisse l'eau couler sur ma peau, et je ferme les yeux pour profiter pleinement de la sensation tout en me réveillant pour de bon. C'est, quelques minutes plus tard, lorsque je m'habille dans ma chambre que je me rends compte qu'il est tard. Déja 15h00. J'avais cours à 9h00. Je crains et je le sais; je souris même telle une gosse devant mon miroir alors que j'enfile une chemise blanche trop grande sur moi par dessus un slim noir ultra serré. L'effet de style est là et pourtant je ne le cherche pas. Mes longs cheveux blonds me retombent sur les épaules et j'enfile mes talons d'au moins 10 centimètres avant d'aller m'prendre un café dans la cuisine, rapidement, avant de me casser de là. Oh; y'a Ana.

" Salut la shootée. C'est à cette heure ci qu'on se lève ? "
" Ta gueule. "

Je dépose un baisé dans ma main et souffle dessus pour lui envoyer un baisé imaginaire. Je le surkiffe celui là, et moi sourire le lui prouve. Tanpis pour le café, je n'ai pas envie de me prendre une leçon de morale non plus; & oui, j'ai beau le voir comme un meilleur ami, lui reste sur le fait que je suis sa protégée. Pathétique ? Oui; n'est ce pas ? J'ai beau lui dire il ne veut pas m'écouter.

Bref, j'entre donc dans le Hall; très motivée pour mon cours magistral de 16h30, le dernier de la journée. Je serre mon sac à main vintage contre moi en lisant le numéro accroché devant chacune des portes. Je suis à la 103 quand je sens une odeur familière. Je m'arrête, recule d'un pas et découvre de grands cartons empilaient là. C'est sûrement des fournitures que Brown n'a pas encore rangées. N'empêche, je ne suis pas conne. Cette odeur, je la connais de trop. Heureusement que le hall est vide d'ailleurs. Je contourne donc les cartons par la droite où il y a un léger espace me permettant juste de passer, à 2 millimètres de toucher ceux ci. Oh; mais qui vois-je ? Voilà mon cher colocataire et une petite brune dans l'ombre. Je ne la reconnais pas, il fait bien trop sombre. & alors ?

" Roh mais c'est quoi ça Eze' ? ça me surprend vraiment venant de ta part. Je suis très déçue mon chou d'amour. T'en aurais pas un peu pour moi, histoire de baisser ta consommation de today ? "

Je rigole, suivant mes paroles ironiques; puis me fige en voyant apparaitre la petite silhouette, le deuxième joint coincé entre ses doigts fins. Oups. Cependant un grand sourire s'affiche rapidement sur mes lèvres et je prend un air assuré. Petite Pêche dis donc, quelle surprise.

" Bah dis donc. On en apprend tous les jours. Enchantée de te revoir Peaches. "

Charmante Journée. Et vous aurez, bien entendu compris qu’il s’agissait d’ironie. Je m’étais réveillée, en retard, comme pour ne pas changer. Etait-ce du a l’alcool ingurgitée la vieille ? C’était plus que probable. Et je ne ressemblais pas a grand-chose lors de mon réveil, cheveux ébouriffés, tête dans le coltard (et ceci n’est qu’un doux euphémisme), bref, j’étais prête et dispo pour me rendre en cours. Là aussi, il fallait sentir une légère note d’ironie.
Transformée en zombie par je ne sais quel alcool, je fus bien obligée de me lever, en évitant soigneusement de croiser mon copain le réveil, il était trop tôt pour moi pour commencer à me démoraliser. Et je ne sais par quel miracle, mes pieds réussirent à me trainer jusque dans la douche. Le studio était vide, tant mieux, je n’étais pas d’humeur a quoi que ce soit de toute façon. Linge sale dans jeté dans la corbeille prévue a cet effet, je pus enfin m’engouffrer sous le jet d’eau, qui aurait du être chaude et bienfaitrice. Mon œil ouais ! A croire que quelqu’un était entré dans l’appart pour faire couler de l’eau chaude au même instant. Où peut-être était-ce les voisins, ou mes colocataires avaient passé un temps fou à se savonner, histoire d’enlever toute trace d’une quelconque odeur suspecte. Quoi qu’il en soit, cela n’allait pas me mettre de bonne humeur. Fuyant l’eau au possible, plaquée contre le mur opposé (lui aussi froid), je fus tout de même obligée de me laver. J’étais déjà trempée, il ne me restait plus qu’à me faire violence.
GOSH ! Je fus certaine a cet instant que si j’arrivais à survivre a ça, j’aurais pu survivre au Titanic, Jack Dawson n’avait surement pas eu aussi froid. Douche en vitesse lumière, pas de masque pour les cheveux, shampoing et gel douche, point barre. Mes cheveux ne seraient pas doux à l’extrême (et je m’en fichais un poil), mais j’aurais au moins une belle odeur d’orchidée.

« Punaise !! C’est pas vrai ! »

Plus de serviettes ! Ô rage, Ô désespoir ! Mais qu’avais-je donc fais au Dieu de la Serviette pour qu’il me fasse un coup pareil ? Non mais je vous jure, Life is Unfair ! Je du donc traverser tout le studio, et ce, nue, a la recherche de la serviette perdue. Vous pourriez me dire que dans ma poisse j’ai de la chance, vu que personne ne franchit la porte d’entrée à cet instant. Ouais. Ils avaient plutôt intérêt d’attendre derrière s’ils ne voulaient pas que je leur arrache la tête. Mais ma quête ne fut pas vaine l’ami, je finis par trouvé cette satanée serviette, restée dans ma chambre, près de mon lit. Je pu donc m’habiller (et constater de l’heure qu’il était, c'est-à-dire 14 heures). A l’ordre du jour, short en jean (mon préféré et le seul truc aussi court que j’arrivais à mettre sans me sentir habillée comme une prostituée), chemisier façon blouse de couleur blanche et des ballerines de la même couleur que la dite chemise. M’attachant les cheveux en queue de cheval (les filles me comprendront, elles savent que c’est ce qu’il y a de plus rapide), je filais ensuite, attrapant mon sac (que je n’avais pas vidé la vieille) au passage.
J’avais cours à 15h00. Autant dire que j’avais le temps, mais que je voulais sortir, ouais, je sais, c’est pas ce qu’il y a de plus logique, rester poireauter devant une salle de cours...Mais il faisait beau, les oiseaux chantaient, et si vous êtes pas contents, bin c’est la même ! Mes pas me portèrent assez rapidement du coté du hall. Et bien que mes sens furent moins aiguisés (et cela a cause de mon réveil et de la fête de la vieille), je ne pu m’empêcher de remarquer une odeur. J’avais beau ne rien voir, mes yeux n’ayant pas encore eu le temps de s’acclimater a cette nouvelle obscurité, je sentais très nettement cette odeur, promesse de douceur, de calme, d’oubli des soucis quotidien. Douce chanson à mes oreilles n’est ce pas ? Je pris mon temps pour dénicher ce petit paradis, un pas après l’autre. Je venais de passer devant la porte numéro 103 lorsque je découvris une pile de carton. Et il était là. Grand, brun, je l’avais déjà croisé, mais ne me rappelais plus de son nom. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était fournit ! Le bougre ! Il avait l’air bien, calme, appuyé nonchalamment sur les cartons.
Et j’étais là, telle une idiote à le fixer comme une gosse fixe ses futurs cadeaux de noël dans la vitrine d’un grand magasin. Je secouais ma tête légèrement puis m’approchais de lui. C’est limite s’il me vit d’ailleurs, lorsque je m’assis près de lui. Combien en avait-il fumé avant que j’arrive ?

« On partage ? »

Il ne me restait pas grand-chose sur moi, un peu d’herbe, pas de quoi faire une orgie, mais c’était toujours mieux que rien. Je lançais le petit sac en plastique sur le sol alors qu’il me tendait son joint, se mettant à en rouler un autre. Il n’était pas très bavard, et c’était peut être tout aussi bien ainsi.

« Merci. »

J’aime ces volutes de fumée qui vous font tout oublier, et c’est donc avec joie que je portais le joint a mes lèvres. Et j’avais beau avoir fumé la vieille au soir, cela me fit un bien fou de sentir la fumée envahir mes poumons, puis de la laisser s’échapper avec mon souffle. Puis il fallait recommencer, encore et encore.
Et alors qu’Ezeckiel (voilà, je me rappelais de son nom !) roulait, quelqu’un vînt à notre rencontre. Une fille blonde, que je ne reconnus que trop bien, Sixtine.
On a la poisse ou on l’a pas hein ?! Mais fort heureusement pour elle, j’étais à jeun, et j’avais tiré comme une malade sur le cône en papier. Autant dire que j’allais partir assez rapidement, et cela m’éviterais sans doute de la frapper.

« Roh mais c'est quoi ça Eze' ? ça me surprend vraiment venant de ta part. Je suis très déçue mon chou d'amour. T'en aurais pas un peu pour moi, histoire de baisser ta consommation de today ? »

Et son sourire ne s’effaça même pas lorsque je finis par me lever, m’appuyant doucement sur les épaules d’Ezeckiel au passage.

« Bah dis donc. On en apprend tous les jours. Enchantée de te revoir Peaches. »

Fumée !! Fumée !! Viens a mon secours !! Calme-moi Ô Grande Fumée bienfaitrice. Je tirais encore une fois ou deux sur le joint avant d’ouvrir ma grande gueule. Ce fut une sage décision. On évite de parler de Léandre ! Quoi qu’un match de catch féminin pourrait être marrant, mais non, pas envie de me battre, j’étais trop dans le coltard de toute façon, plus tard, peut être.

« J’en ai autant à ton encontre Sixtine. »

Mais merde ! Qu’est ce que je venais de dire ! C’était débile !! Je venais de dire que j’étais enchantée de la revoir ! Ca va pas la tête ! Mes fesses retournèrent alors sur le sol, a coté d’Eze, pas question de gâcher ce moment, j’allais fumer, point final !!

Un belle matinée s'annonçait devant moi. En effet, pour la première fois depuis un bon moment, tout se déroula sans la moindre accroche. Je m'étais levé en jetant un regard assassin à mon réveil qui, pour une fois, avait sonné à l'heure. Plus personne ne se trouvait dans le studio, j'étais décidément le seul. Même Olympe était partie je ne sais où. Surement avec son cher Daniel Henry Wayne. Ah, que je ne pouvais pas le voir en peinture celui là. Il ne m'inspirait rien qui vaille celui là. J'aspirais à protéger Olympe des effets néfastes qu'il pourrait avoir sur elle, mais en vain. Elle était décidément très bornée. Comme moi quoi. Elle était mon âme sœur, comme j'étais la sienne. Nous nous complétions inévitablement. Perdu dans mes pensées, je me dirigeai inexorablement vers la douche, où il n'y avait plus d'eau chaude. Bon bah tant pis, une bonne douche froide ne peut pas faire de mal. D'autant plus que je n'étais pas vraiment réveillé en ce jour. Quelques instants plus tard, je sortis de la douche - à poil - et me dirigeai vers ma chambre pour aller m'habiller. J'attrapai mon jean Diesel qui était dans mon placard, l'enfila - bien sûr que j'ai mis un caleçon avant quelle question - puis réfléchis à ce que j'allais mettre en haut. Une chemise, ou bien un simple T-shirt ? Le dilemme était là. Mais mon cœur penchait pour la chemise qu'il était d'une couleur beige, et qui m'allait parfaitement. Un petit détour par la salle de bain pour enduire ma chevelure d'un noir ébène de gel, et puis j'étais prêt à partir. Ah non, il me manquait l'élément essentiel qui allait me permettre de passer une bonne journée. Quoique pour l'instant, tout se déroulait au mieux. Je pris ce qu'il me fallait donc, et sortis de mon studio.
Quelques minutes plus tard, je me retrouvais dans le Hall du bâtiment Nord, le bâtiment le plus administratif du campus disons. Personne dans les couloirs, jute une pile de cartons. Parfait endroit pour se poser et fumer un petit joint en allant bien entendu à l'encontre du règlement intérieur. Je sortis le spliff de ma poche, et l'allumais, juste au moment où une jeune fille que je n'avais jamais rencontrée auparavant s'arrêta à côté de moi. Je n'y prêtais guère attention lorsqu'elle s'assit à côté de moi, seule sa voix me sortis de mes rêveries intempestives.
« On partage ? »
« Pourquoi pas. »
Je lui tendis mon joint déjà bien entammé, et elle me passa son petit sachet d'herbe pour que j'en roule un second. Donnant donnant à vrai dire. Perdu dans mes pensées, je ne pipais mot. Et apparemment, cela convenait fort bien à la petite brune qui s'était assise à mes côtés.
« Merci. »
« De rien. »
La conversation restait polie, et cela me convenait. Je n'allais pas non plus me mettre à converser avec la brune comme si nous nous connaissions depuis de années. J'avais peut-être le contact facile, mais il ne fallait pas abuser non plus. Pendant ce temps, une grande blonde - enfin, c'était juste un effet d'optique j'étais assis - s'approcha de nous, et je la reconnus comme étant mon amie et colocataire, Sixteen roxx.
« Roh mais c'est quoi ça Eze' ? ça me surprend vraiment venant de ta part. Je suis très déçue mon chou d'amour. T'en aurais pas un peu pour moi, histoire de baisser ta consommation de today ? »
« Je t'emmerde Sixteen roxx. De t'avoir décu, j'en ai rien à foutre, tu vois ? Mais bon, je t'aime quand même et tu le sais parfaitement. Alors je vais te passer un peu de mon joint. T'façon, j'ai pas le choix tu me diras. »
« Bah dis donc. On en apprend tous les jours. Enchantée de te revoir Peaches. »
Alors comme cela, elle s'appelait Peaches, la brune assise à mes côtés. Au moins, j'aurais appris un truc en ce jour. Ah non, deux. Le contact entre les deux filles n'était pas au meilleur jour, et pour une raison que j'ignorais totalement. Jugez par vous même, au travers de la réponse de Peaches.
« J’en ai autant à ton encontre Sixtine. »
J'ignorais ce qu'il se passait entre elles deux, et ce n'était certainement pas mes affaires. Seulement, j'avais la mauvaise impression que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Comme si j'étais pris entre deux filets. Car malgré le fait que je ne connaisse pas encore Peaches, elle me semblait être particulièrement attachante à mon goût, ce qui ne devait pas être le cas pour Sixtine. Histoire de briser la glace qui était entretenue par la froideur qui émanait de la relation entre les jeunes filles, je décidais de prononcer quelques mots. Non pas de discours officiels tout de même.
« Au fait, enchanté Peaches. Moi c'est Ezeckiel. par la même occasion, Sixtine, tu aurais tout de même pu nous présenter. Je dois moi même faire les présentations. Bref. »
Bon d'accord, c'était mul. Mais vous vouliez que je dise quoi, hein ?

Oh merde; j'ai mis une chemise tellement transparente qu'on voit mon soutien gorge en dessous. Non que ça me gène, mais je crois bien que c'est interdit par l'établissement. Héhé. Vous m'imaginez être exclue d'un cours magistral pour une connerie du genre ? Je me marre toute seule en jetant un coup d'oeil à ma poitrine, même s'il n'y a évidemment pas grand chose à voir non plus. Disons qu'il n'y a pas de réel balcon par chez moi. Bref, je suis tout de même fière de celui ci qui est blanc à taches bleu pâle, ainsi ça ne se voit pas trop non plus. Imaginez, j'aurais pu sortir avec une brassière de grand mère; Ouf.

" Je t'emmerde Sixteen roxx. De t'avoir décu, j'en ai rien à foutre, tu vois ? "

Je lève la tête pour rencontrer le regard d'Ezeckiel et le regarde d'un air perplexe, du genre faussement blessé. J'hésite à imiter un sanglot pour me moquer un peu de lui; mais je me retiens histoire de. Alors j'affiche un grand sourire et absorbe le reste de phrase avec bonne humeur.

" Mais bon, je t'aime quand même et tu le sais parfaitement. Alors je vais te passer un peu de mon joint. T'façon, j'ai pas le choix tu me diras. "
" Heureusement que c'est le cas et que j'en sois au courant mon Eze'; c'est vrai que le choix est limité aussi. Cependant je vais faire la gentille : J'te pique de quoi faire et ainsi tu n'auras pas à m'passer le tient. "

Ezeckiel et la brunnette étant tous deux assis; je m'assois à mon tour à même le sol, en face d'eux, et pose mon sac à main vintage à mes côtés. Là j'attrape de quoi faire à côté d'Ezeckiel et commence à rouler mon joint. Concentré sur celui ci, ne croisant ni Eze' ni Peach' du regard, je pense à cette dernière qui doit vraiment avoir les boules de me voir ici. Si je ne souriais pas déja, ce serait le cas maintenant. Cette petite est géniallissime là où elle semble raide prête à décoller du sol tellement elle inspire savoureusement la fumée de son joint. A l'apparence de celui ci je peux d'ailleurs deviner que c'est Ezeckiel même qui le lui a passé. Bien, bien. Lorsque mon joint est terminé, je le porte à mes lèvres et attrape mon briquet à graffitis afin de l'allumer, avant d'enfin reposer mon regard sur eux deux.

" J’en ai autant à ton encontre Sixtine. " - un silence froid malgré tout -
" Au fait, enchanté Peaches. Moi c'est Ezeckiel. par la même occasion, Sixtine, tu aurais tout de même pu nous présenter. Je dois moi même faire les présentations. Bref. "

Ne pouvant plus me retenir j'éclate de rire de mon rire fin et prend une bonne taffe de mon joint. Mon dieu; tout ça c'est trop mignon. Je relève la manche de ma chemise blanche, sous celle ci on peut y découvrir quelques légères griffures et un bleu. Cela fait en effet seulement deux jours que la petite Peaches m'a fait une démonstration d'amour envers son frérot chéri. Malheureusement j'aime foutre le bordel inconsciemment et prend parole d'un air assuré et remplit de sarcasme tout en fumant mon joint qui éveil en moi une envie de m'allonger dans de l'herbe et compter les étoiles. ><'

" Désolé mon Eze'; mais tu vois, il faudrait que tu écoutes un peu plus les rumeurs qui circulent autour de toi. Je sais bien que ce n'est pas notre genre, mais tout de même. Je suis gentille, je t'en fait un récapitulatif : Peaches est la petite soeur - adoptive - de Léandre; Léandre, mon cher ami de mon coeur; bref c'est énorme et ironique. Peaches est aussi la fille qui m'a foutu un sacré pain il y a deux jours. Voilà. Je te l'ai présenté. & Peaches, voici Ezeckiel : Il fume trop de joints, couche un peu avec tout le monde mais comprenons le, il est fort désirable. & si on écoute les rumeurs il serait amoureux de ma meilleure amie Olympe alors qu'il sort avec Mailys, ma dealeuse préférée. Bref, ça vous suffit comme présentations ? "

" Au fait, enchanté Peaches. Moi c'est Ezeckiel. Par la même occasion, Sixtine, tu aurais tout de même pu nous présenter. Je dois moi même faire les présentations. Bref. "

Mon regard se posa sur le visage d’Ezeckiel. Un léger sourire vînt orner mes lèvres tandis qu’il faisait les présentations. J’acquiesçais d’un léger signe de tête.

« Moi de même »

Un instant, je fus même étonnée qu’un garçon aussi polis soit ami avec Sixtine. Après tout, en cet instant, ils étaient tout l’opposé l’un de l’autre. Lui était calme, bien élevé, un peu stone, enfin vous l’aurez compris, la parfaite définition de la zen attitude. Alors que Sixtine semblait remontée comme une pendule (dites moi où sont les piles que je les lui enlève !!), et me donnais l’impression d’être légèrement vulgaire avec son haut qui laissait entrevoir son soutien-gorge. Non mais franchement, comme Léandre pouvait bien avoir couché avec elle ! Elle quoi !! Léandre était la classe incarné avec son visage d’Adonis et son corps parfait. Il a ce je ne sais quoi qui fait que toute personne du sexe féminin ne peut s’empêcher de l’admirer, et même parfois les hommes s’y mettent. Respires Peaches, fume ! Et ne fais rien d’autre ! Tu risquerais d’envenimer les choses, non pas que je m’en soucie, non, mais je suis là pour me défoncer, pas pour arracher la tête de Sixtine.
Un moment, elle releva sa manche. Au début je ne compris pas pourquoi, puis je vis les stigmates de notre échange, plus que musclé soit disant passant. Quelques marques subsistaient encore. Je haussais les épaules doucement. Que voulait-elle que cela me fasse ? Elle avait mérité sa correction, plutôt deux fois qu’une même. Et qu’elle ne commence pas à se plaindre auprès d’Ezeckiel comme une gamine de quatre ans. Drogue ou pas drogue, c’était une chose que je ne pouvais pas supporter. Et la dispute recommencerait alors.

" Désolé mon Eze'; mais tu vois, il faudrait que tu écoutes un peu plus les rumeurs qui circulent autour de toi. Je sais bien que ce n'est pas notre genre, mais tout de même. Je suis gentille, je t'en fait un récapitulatif : Peaches est la petite sœur - adoptive - de Léandre; Léandre, mon cher ami de mon cœur; bref c'est énorme et ironique. Peaches est aussi la fille qui m'a foutu un sacré pain il y a deux jours. Voilà. Je te l'ai présenté. & Peaches, voici Ezeckiel : Il fume trop de joints, couche un peu avec tout le monde mais comprenons le, il est fort désirable. & si on écoute les rumeurs il serait amoureux de ma meilleure amie Olympe alors qu'il sort avec Mailys, ma dealeuse préférée. Bref, ça vous suffit comme présentations ? "

La main qui tenait le joint s’éloigna de mes lèvres, j’avais envie d’être tranquille, et voilà qu’elle prononçait le prénom de mon bien aimé comme une insulte. Elle était suicidaire ou quoi ?! Un genou relevé près de ma poitrine, l’autre jambe étendue, mon bras alla s’appuyer contre l’articulation. Ma main et le joint qu’elle tenait, pendant dans le vide. Mon regard se planta dans celui de Sixtine. Je commençais à être trop stone pour avoir l’air trop énervée, et je ne l’étais pas vraiment, et pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’être agacée par ses paroles.

« Deux choses Sixtine. Tu as plus que cherché ce qui t’es arrivé. On ne couche pas avec quelqu’un pour ensuite baver dans son dos, et surtout pas mon frère. Et ensuite, cesses de parler de ce dernier si tu ne veux pas que la scène qui s’est déroulée la dernière fois se reproduise. Chaque fois que tu prononces son prénom, tu le craches comme une injure. Je n’ai pas envie que tu viennes m’ennuyer encore avec cela donc ce sujet là est clos. »

Ma main se reporta vers mes lèvres. Pas envie de s’énerver pour rien. Pas envie. Elle n’en vaut pas la peine. Ma tête s’appuya contre le carton, tombant légèrement en arrière, et mes yeux se fermèrent doucement. Oublier, tout oublier. Je n'avais pas fait référence a ce que Sixtine m'avait apprit sur Ezeckiel. Il était grand, et il pouvait faire ce que bon lui semblait, ce n'était certainement pas moi, qui le connaissait depuis dix minutes, qui allait le juger.