" Hey; Queen, t'connais la dernière ? Apparemment ta rivale Olympe serait en kiffe sur ton chéri Léandre ? C'est vrai ? Putain ouais c'est vrai; ça s'voit trop. Olalala; attend que je raconte ça à Enzo & Adriel. Les Omega Phi c'est vraiment des oufs quoi. "
Je le regarde, fronce les sourcils, puis baille. C'est pas possible d'être aussi niais; si ? Sérieusement ? ça fait peur pourtant. Mon super camarade d'amphi de today me fait chier à mourir et j'ai vraiment très profondemment envie de lui foutre une baffe en pleine tronche. Mais non; je ne le ferais pas. Ce mec semble pourtant avoir décidé qu'aujourd'hui était le jour pour pourrir ma vie. Il me suit depuis ce matin 8h00; et pas de bol c'est justement the day où j'avais décidée de faire un effort : je suis à ma sixième heure de la journée. J'vais crever. Il est assis à ma gauche et se retourne toutes les heures genre au moins cinq fois pour me raconter les derniers ragots et en créer d'autre au passage. J'ai beau ne pas lui avoir adressé la parole de la journée; il prend mes silences pour des oui à volonté. Genre à la place de 'Free Hugs' c'est 'Free Yes' quoi. Connard.
Si au moins il avait juste. La il me parle de ma rivale Olympe, qui est ma meilleure amie en vérité; & de son amour pour Léandre alors qu'elle en aime un autre. Mais honnêtement, je ne suis pas là pour rétablir la vérité, je ne suis même pas là pour faire partie de ce genre de connerie humaine qui m'exaspère. De plus, ce cours d'Anglais que je trouve tout à fait inutile vis à vis de mon option qu'est quand même les Sciences Po'; j'ai l'impression de m'endormir lourdement. J'ai un pauvre stylo ouvert sur un vieux cahier déja trop griffonné. Il est tellement vieux que tu en as presque pitié si tu arrives à exprimer des sentiments envers un cahier. Complexe, je sais. Monsieur Ragot, de plus, continue à blablater à mes côtés tout en m'envoyant de temps en temps un regard avant de s'y remettre avec ses potes, comme si j'étais en train d'acquiser à côté. Putain; c'est vraiment une journée de merde.
Evidemment je ne pensais pas si bien mesurer mes mots; mais voilà qu'on me tapotte l'épaule pour que je me pousse. Définitivement décidée à ne pas m'énerver today, je me décale tout en soupirant. Me voilà collée à monsieur ragot et celui ci me gueule encore plus dans l'oreille tout en me lançant d'autant plus de regard du genre 'jsuis ton ami d'la mort qui tue.' J'ai les boules sérieux. Alors qu'il y a deux secondes de silence, je l'interpelle d'une voix énervée. Il me regarde alors avec son visage de niais et ne me contrôlant plus je lui fou le plus beau pain que je n'ai jamais mis à un mec. J'ai drôlement mal à la main, mais sous le bruit étonné de ses potes j'en suis drôlement fière. De toute façon le cours se termine, les gens se mettent à bouger et moi de même.
" Joli. "
Cette voix vient de ma droite; & alors que je m'apprête à gueuler, décidemment lancée, je relève la tête pour découvrir ... Elias ?! & merde. Je soupire malgré mon coeur qui bat; jurant intérieurement et tentant de me contrôler, honteuse. Il ne manquait plus que ça. C'est d'une main peu sûre que je range mes affaires et tente de sortir de l'amphi' le plus rapidement possible, bousculant les personnes au passage.
L’Anglais m’intéressait tellement peu que j’avais été obligé de chercher une occupation pour faire passer le temps. Heureusement, celle-ci ne se fut pas attendre. Sixtine Queen Hellwood. Cette fille était incroyable dans un sens, les mecs lui tournaient toujours autour en lui lançant des pics ce qui avait le don de l’agacer au plus au point et moi de me faire mourir de rire. La voir se débattre contre une bande de loosers collants était encore plus amusant. Je n’entendais pas tout ce qu’il lui disait mais rien qu’à voir la tête que Sixtine affichait, il était évident que cela n’avait rien de drôle à ses yeux. Je ne les quittais pas des yeux, éclatant de rire à chaque fois qu’Alfred – le nom que j’avais donné au geek qui la draguait maladroitement depuis le début du cours- ouvrait la bouche. Mes voisons de tables ne cessaient de m’envoyer des regards interrogateurs, certains mêmes accusateurs car je les empêchais sans doute de suivre le cours ; mais je les ignorais.
Alors que le cours se concluait à peine, je poussai mes affaires dans mon sac et ma hâtai de rejoindre celle qui m’avait tant fait rire durant le cours. Avant même que j’arrive à son niveau, elle s’était à nouveau retournée vers Alfred mais cette fois ci pour lui offrir –même si le mot est certainement mal choisit- le plus beau pain qu’il n’a sûrement jamais reçu dans sa vie et qui ne recevra –je l’espère en tout cas pour lui- jamais plus. Encore une fois, je ne pus m’empêcher de rire et je m’approchai de plus près de la demoiselle énervée. Je soufflai un « joli » à son encontre, amusé. Un sourire radieux s’esquissa sur mes lèvres. Je n’avais jamais pu croire que les cours d’Anglais pouvaient être aussi divertissants. Sixtine se tourna en ma direction –je pus même remarquer qu’elle eu le réflexe de lever le poing- la bouche ouverte, prête à me lancer la première insulte qu’elle trouverait, mais aucun son ne sortit d’entre ses lèvres. Elle soupira, me lançant un regard que je ne sus décrypter. Elle rangea promptement ses affaires et partit en accélérant le pas sans m’adresser un regard, bousculant les étudiants au passage. J’arquai un sourcil et me tournai vers Alfred qui avait plaqué sa main sur son nez en fronçant les sourcils, limite les larmes aux yeux.
« Putain, tu saoules man t’as réussit à l’énerver, comment je fais moi maintenant ? »
Bravo, quel crétin vraiment. J’avais bien envie de lui mettre en pain de l’autre côté. L’envie me tentait bien. Mais si je ne me dépêchais pas, je n’arriverais pas à rattraper Sixtine. Je tournai les talons et accélérai le pas, bousculant à mon tour les étudiants qui juraient les uns après les autres. Bon, faut dire que je ne les bousculais pas en douceur mais je m’en contre fichais royalement, ils avaient qu’à aller se faire voir, Bordel. J’aperçu enfin Sixtine qui trottinait presque tellement elle paraissait pressée. Elle se fit coincer par les groupes d’étudiants qui discutaient à la sortie de l’amphithéâtre et avant qu’elle puisse se débiner, je l’attrapai par le bras avant toute la douceur dont j’en étais capable et l’attirai vers moi… histoire de l’énerver encore plus.
« Alors Sixty, tu salues plus ton vieux copain ? »
Dernière édition par Elias Wayne Fitzgerald le Mer 3 Juin - 15:07, édité 1 fois
Sixtine Queen Hellwood
Brush me, F*ck me, Break me. & then; Kill me.
› Messages : 366 › Arrival : 29/05/2009 › Where am i ? : Huh ? › Humeur du jour : BOUH.
Si j'avais su que c'était Elias qui avait envoyé ce gros lourd à mes trousses, je crois que je l'aurais sérieusement étrippé sur place. Evidemment j'étais bien trop innoncente - genre - pour penser à cela à ce moment là. On ne m'avait jamais fait le coup; & de plus j'avais l'habitude de ce genres de ringards qui te collait en croyant avoir une seule chance de t'effleurer. Mais même pas en rêve salopard. Bref, lorsque je quittais ce lourdeau, je souriais à la vue de son nez légèrement en sang et ses larmes qui lui piquaient les yeux. Je n'avais aucune pitié. J'avais fait des efforts inutiles et extrêmement rares de ma part toute la journée; pourtant je ne m'en voulais pas d'avoir craquer. Un petit côté sadique en moi faisait souvent surface dans ce genre de situation et je me satisfaisait entièrement de la scène. Evidemment, c'était sans compter rencontrer cet Elias. Que dire sur ce mec ? Il était aussi con que Léandre en fait. Sauf que lui je ne l'avais jamais eu dans mon lit et je n'en voulais pas. Pourquoi ? Car il faisait resortir des choses dégoutantes - du genre des sentiments - de moi; choses que j'avais su fuire assez longtemps pour croire que je n'en avais plus. Ou du moins, que je ne pouvais plus tomber amoureuse de quelqu'un. Là été la différence avec Léandre : Si Elias venait à souffrir j'en éprouverais de la peine, si Elias me rejetait j'en serais déçue. Bref, c'était affreux et déstabilisant; autant dire que la fuite était ce qu'il y avait de mieux. Putain, tous les cons. Je bousculait donc sans gêne tous ces étudiants qui se mettaient dans mon passage et que j'arrivais à haïr au plus au point en seulement une demie seconde. Ils me foutaient les boules pour le dire ainsi, tellement ils allaient lentement.
Là, je m'arrête. Non, ce n'est pas volontaire mais je suis d'un coup retournée - et comme dans ton genre de film à la noix mes affaires me tombe aux pieds -. Si c'est voulu être fait avec douceur, ce ne l'est pas. Je jure, soupire me met accroupi alors que je l'entends prendre parole. Elias. Je relève alors la tête; lui souriant d'un air faussement sympathique tout en lui envoyant un de mes regards glacials.
« Alors Sixty, tu salues plus ton vieux copain ? » " Va te faire foutre. "
Oh non. Il n'aurait pas osé ?! Tout d'un coup une idée me vient en tête lorsque je me remémore le cour. Un mec à la con qui se marrer pas loin derrière ? Un mec à qui le lourdeau lancé des regards ... Je n'avais pas capté mais il s'agit d'une évidence. Je me relève, pousse Elias en arrière de mes deux mains sur son torse.
" Elias. Putain. Tu n'aurais pas osé ?! "
Là; le lourdeau apparait et sourit à Elias au passage. Je ne sais plus quoi faire ni quoi dire tellement j'aimerais le trucider sur place.
Je l'observai ramasser ses affaires, tombées à ses pieds lorsque j'avais voulu l'interpeller. Je me demandai avec amusement si j'étais censé me baisser et les ramasser avec elle -il me manquait parfois un peu de galanterie envers les femmes (...) Pff, la galanterie. C'était que bon pour Roméo et tous les autres lourdeaux de son genre. Les femmes préféraient certainement Casanova à Roméo, non ? De toute façon Sixty s'était déjà relevée en me souriant d'un air faussement sympathique -son sourire était bien trop forcé pour faire sincère- tout en m'envoyant un de ses regards glacials que j'avais bien prit l'habitude de recevoir. « (...) Va te faire foutre, me répondit-t-elle en me fusillant du regard. » J'ouvris la bouche, l'air faussement choqué, comme pour répliquer quelque chose... et j'éclatai de rire. Et bien quoi?, les filles me faisaient toujours rire lorsqu'elles sortaient des injures, cela sonnait tellement faux, ça ne collait absolument pas avec leur genre. Quoiqu'avec Sixtine, ce genre là lui allait comme un gant, suffit de voir le nombre d'injures qu'elle hurlait à tout va à ses «admirateurs» un peu trop collants comme Alfred. Disons qu'on avait eu le temps de s'habituer. En parlant de lui, ledit Alfred passa derrière en trottinant stupidement -tiens, quoi qu'il fasse, il avait toujours un aire bète!-. Il m'offrit un de ces plus beaux sourires au passage -Sixty l'avait surement remarqué- comme s'il était fière de lui... Fière de quoi?
« Elias. Putain. Tu n'aurais pas osé ?! me lança-t-elle au visage sans que je m'y attende. Ne m'adresse plus jamais la parole p'tit con. »
Je me mordillai la lèvre, réfléchissant à toute pompe histoire de trouver une excuse qui vaille. Après tout, c'était pas bien méchant. Mais pas sur que cette explication suffise pour la calmer. Je choisis de lui dire la vérité, vérité qui ne lui plaira sans doute pas beaucoup mieux.
« Je lui avais juste dit que t'étais seule depuis trop longtemps et qu'il avait certainement une touche avec toi (j'avais même rajouté -ce que j'évitai de lui préciser- "fais moi confiance je me trompe jamais.") Come on Sixty, c'était pour déconner... Tu vois que tu es en manque de mecs, t'es toujours sur les nerfs, t'aurais besoin d'te détendre. S'tu veux je peux t'aider à te sentir mieux. »
J'éclatai de rire, mais regrettai immédiatement ma dernière phrase. J'aimerais tout de même éviter que Sixtine frôle la crise cardiaque, j'étais censé la calmer pas l'agacer encore plus. Je l'avais dite pour déconner également, je ne sautais quand même pas sur tout ce qui bouge à n'importe qu'elle moment .
Sixtine Queen Hellwood
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Une grande gueule ? En effet, je l'étais. Je me souviens encore, petite, comment des petites poupées barbie - devenue aujourd'hui les superficielles de la confrérie des Alpha Bêta Gamma ou les trainées de Pi Sigma Nu - essayaient déja de me recruter. Car, à mon grand malheur de l'époque, j'avais le physique parfait pour : Une peau claire, des yeux clairs, blonde aux cheveux longs et lisses, pas un gramme de trop et le deuxième prénom : Queen. Elles aimaient me faire du chantage à la con " Queen; avec un nom pareil tu devrais déja mettre des jupes, te maquiller et arrêter de jurer et de te battre. Les garçons n'aiment pas ça. ". Evidemment, déja bornée, je faisais exactement l'inverse afin de les rendre folles; et ça fonctionnait plutôt bien. Pourtant, on ne peut pas dire que les mecs ont fuis ni que ma popularité en a prix un coup. Disons juste que j'ai su être moi même tout en gardant un physique légèrement avantageux. & au moins, moi on me respecte. N'empêche, ça me fait rire encore aujourd'hui; et comprenez pourquoi je ne respecte quasi aucune des autres confréries. Enfin bref, comme à chaque fois qu'on me collait de trop près, j'avais recrachée de vulgaires mots pour une si jolie jeune femme à cet Elias. Je le regardais qui ruminait, semblant chercher une excuse potable, mais vu ce qu'il me servit il avait dû opté pour la quasi vérité. Je grinçais des dents et perchée sur mes hauts talons - je restais tout de même une femme -, mes affaires ramassées dans les bras, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je ne repartais pas aussi vite qu'il m'avait attrapée. Effectivement, l'entrée de l'amphi' était maintenant très peu peuplé. M'enfin voilà, monsieur avait dit les mots pour que je reste.
" Je lui avais juste dit que t'étais seule depuis trop longtemps et qu'il avait certainement une touche avec toi. Come on Sixty, c'était pour déconner... Tu vois que tu es en manque de mecs, t'es toujours sur les nerfs, t'aurais besoin d'te détendre. S'tu veux je peux t'aider à te sentir mieux. "
Je vous l'admets que j'étais là comme une furie prête à exploser. Cependant j'ai un joli self control, et en quelques secondes la température baissa afin que j'inspire profondemment et redessine de force un joli sourire hypocrite sur mes lèvres. De plus, je haïssais ce surnom qu'il était le seul à me donner. Evidemment, tout le monde tenté le coup de différente manière et j'avais l'habitude de passer de Queen à Sixteen, de Sixtine roxx à Sixt', etc. Cependant, celui là, Sixty, ça me tuait sur place. Mon inconscient me disait que c'était parce que c'était Elias lui même qui sortait ce surnom de sa bouche, mais je n'aurais pas su trop vous dire réellement. Je prenais donc parole d'une voix sèche et agacée, ne collant absolument pas avec mon sourire forcé.
" Ce n'est pas de mec dont je suis en manque; mais de défonce. Alors lâche moi. Tu devrais savoir que j'en dispose pas mal de côté si j'avais vraiment besoin d'un vrai mec là; cependant tu n'en fais absolument pas partit Elias. "
Je soupirais. Bon, 'pas mal' était peut être éxagéré, mais j'en avais sérieusement bien 4 ou 5 avec lesquels j'aimais passer des soirées. Il y avait aussi les ordinaires étudiants qui me collaient aux basques, mais 'bizarrement' je ne voulais pas d'eux. & oui, je savais choisir. Bon, il faut avouer que vu les sentiments confus qui me traversait en regardant Elias je l'aurais bien ramené dans mon lit double chez les Oméga Phi; mais cela aurait été une honte suprême à avouer. Je soupirais lentement. Non, ce n'était pas possible. Comment pouvais-je éprouver quoique ce soit pour ce mec, ce Fitz', qui aimait poursuivre toutes filles lui résistant. Bizarrement, une idée me traversa l'esprit. & si je m'en assurais ? Du genre impulsive, sans même un regard autour de moi, je lâchais mes affaires et rapprochait Elias de moi même en l'attrapant par le col. Je fis une grimace, quelle honte, mais tanpis. Alors, sans qu'il est le temps de réagir, je l'embrassa intensément mais rapidement avant de le relâcher. Euh ... Je crois pas que c'était ainsi que j'aurais ma confirmation. Tout ce que j'avais, c'était un coeur qui battait à 100 à l'heure et de nouveau une haine profonde envers moi même. Je ramassa alors une nouvelle fois mes affaires. Comme toujours, certains s'étaient arrêtés pour contempler la scène, mais je n'en avais rien à faire.
" Ne me regarde pas comme ça; ce n'était qu'un test. Une mauvais test. "
HJ : Le post était chiant à mourrir, désolée hein, donc j'voulais mettre de l'action. Résultat : une connerie suprême et un post ultra long. J'suis nulle mais tanpis.
désolée pour le temps que je mets à répondre. :s & t'inquiète pas, ton post est très bon :) Elias sera très content
« Ce n'est pas de mec dont je suis en manque; mais de défonce. Alors lâche moi. Tu devrais savoir que j'en dispose pas mal de côté si j'avais vraiment besoin d'un vrai mec là; cependant tu n'en fais absolument pas partit Elias. » Je souris calmement, bien que sa réponse me fit légèrement l'effet d'un froid. Je ne me vexai pas pour autant car je savais bien que la gente féminine de Brown me connaissait maintenant trop -surement pas réputation- pour savoir comment je me comportais avec les femmes. Du coup, certaines d'entre elles avaient la fabuleuse idée de me repousser pour se "protéger" très certainement, mais j'étais persuadé que pourtant, elles en mouraient d'envie. Il n'y a aucune prétention dans ce que je dis, bien entendu. C'était la pure & simple vérité. (...) Toutefois, Sixtine n'était pas comme toutes ces femmes. Elle, elle me repoussait vraiment. Elle m'évitait. Lorsqu'elle me lançait des insultes à la figure cela paraissait sincère, bien plus que les filles qui le disaient un léger sourire amusé aux lèvres. Et si ça l'était réellement, sincère ? Parfois, je me demandais si le jeu n'était pas allé un peu trop loin. J'avais l'impression qu'elle me détestait réellement. Et pour moi, je peux vous dire que ça fait quelque chose quand pour une fois, j'obtiens pas tout ce que je désire. C'est mes manières de gamin pourri-gâté qui ressortent, qu'est ce que vous voulez... Je la vis soupirer. Je l'observai, tranquillement. Mon sourire avait quasiment disparu. C'était la première fois depuis le début de la conversation que je ne plaisantais pas, mais cela ne durera pas, rassurez vous.
« Tu sais très bien que je serais le plus qualifié pour t'en fournir, si tu en voulais réellement. Ce n'est pas que ça. »
Je soupirai à mon tour. La situation commençait à m'agacer. Généralement, même les filles qui me "résistaient" s'amusaient de mes blagues. J'avais réellement l'impression que Sixtine ne mentait pas qu'en elle disait qu'elle me haïssait... ce qui était assez déroutant. C'était ma fierté qui en prenait un coup. Si ce n'était pas mon arrogance qui lui déplaisait, je n'avais aucune idée de la raison. Aucune, vraiment. Je levai le regard et croisai celui de Sixtine qui, étrangement, me regardait fixement depuis un petit moment. Soudainement, elle lâcha ses affaires qui s'écroulèrent sur le sol et, à ma plus grande surprise, se rapprocha rapidement de moi en tirant sur le col de ma chemise. J'ai failli émettre un mouvement de recul tellement j'étais étonné. Mais je ne bronchai pas. Je laissai les secondes se dérouler et Sixtine se rapprocher de moi, dangereusement. Je n'étais pas encore sur de savoir ce qu'elle désirait faire, bien que l'idée que j'avais en tête me paraissait absurde. Enfin, elle rapprocha ses lèvres de miennes et m'embrassa intensément... mais rapidement. Elle se recula avant même que j'ai eu le temps de lui rendre son baiser. Ainsi, un sourire radieux s'esquissa sur mes lèvres encore humides.
« Ne me regarde pas comme ça; ce n'était qu'un test. Une mauvais test. »
Ignorant ses paroles, je lui tendis la main pour qu'elle l'attrape ; je désirai à nouveau l'attirer vers moi. Ce qu'elle appelait "un test" ne m'avait pas déplu pour autant. (...) C'était une situation assez étrange. J'avais toujours été persuadé que Sixtine serait vraiment la dernière personne à m'embrasser. Comme quoi, il faut s'attendre à tout avec elle ; néanmoins, je n'étais pas encore sur de connaitre la signification de ce baiser.
« Qu'elle changement de situation, mais cela confirme ce que j'avais dis avant, fis-je amusé. Mais pourquoi ? »
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