WALLS HAVE EARS.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
merci
En à peine deux semaines, le forum a déjà 62 membres.
Merci à vous, et continuez à faire grandir le forum comme vous savez si bien le faire.

instant gossips
Nous avons besoin de deux membres volontaires pour faire partie
du clan si reclus, celui des
Instant Gossips.
Pour plus d'informations, rendez-vous dans le sujet des
clubs & équipes (lien).
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message
William Elliot Evans

William Elliot Evans

› Messages : 134
› Arrival : 31/05/2009
› Where am i ? : where you don't want me to.
› Humeur du jour : could you make my mood go from sucky to better ?

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Eta Kappa Xi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyLun 1 Juin - 22:46

  • Libéré de tout travail concernant mes études du à mon sérieux exemplaire, j'avais décidé de faire un tour à la bibliothèque afin de lire pour la cinquantième fois environ Bel-Ami, le chef d'oeuvre de Maupassant. J'entrai alors dans l'immense bibliothèque silencieusement, mains dans les poches. Une jeune femme me sourit et je lui rendis furtivement un sourire avant de m'installer en face d'elle et commencer confortablement ma lecture. Dès lors, elle toussota, me sourit une nouvelle fois. Je l'observai, gêné, et lui rendit une nouvelle fois son sourire en me concentrant sur les premières pages du livre.

    Je ne pouvais m'empêcher de sourire tant mes yeux parcouraient les lignes avec une vitesse incroyable. Je m'arrêtai un instant, analysai les mots choisis par Maupassant, les jugeai parfaits. Je souris une nouvelle fois, tournai la page au fur et à mesure. Puis, un doigt rentra en contact avec mon bras. Je levai les yeux, surpris. La jeune femme me tapota une nouvelle fois le bras et se mit à pouffer de rire presque silencieusement. J'arquai un sourcil, sourit d'un sourire ravageur.

    - Puis-je t'aider ? chuchotai-je.

    Elle hocha la tête avec frénésie, se mordit la lèvre. Ses pommettes se tintèrent de rouge, je trouvai ça adorable, mais, en même temps, décelai un certain vice dans son regard.

    - Oui... cela fait plusieurs fois que je te vois ici. Je me disais que... justement, j'aime beaucoup la lecture, et je vois que tu lis énormément et... enfin... non. Laisse tomber.

    Apparemment terrifiée par ma personne, elle se releva et s'enfuit à toute jambes hors de la bibliothèque. Je la regardai s'enfuir, puis, la trouvant trop étrange, la laissai partir. Je haussai les épaules, reprit ma lecture.


    " Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise. Il portait un habit pour la première fois de sa vie, et l’ensemble de sa toilette l’inquiétait. Il la sentait défectueuse en tout, par les bottines non vernies mais assez fines cependant, car il avait la coquetterie du pied, par la chemise de quatre francs cinquante achetée le matin même au Louvre, et dont le plastron trop mince se cassait déjà. Ses autres chemises, celles de tous les jours, ayant des avaries plus ou moins graves, il n’avait pu utiliser même la moins abîmée.

    Son pantalon, un peu trop large, dessinait mal la jambe, semblait s’enrouler autour du mollet, avait cette apparence fripée que prennent les vêtements d’occasion sur les membres qu’ils recouvrent par aventure. Seul, l’habit n’allait pas mal, s’étant trouvé à peu près juste pour la taille.

    Il montait lentement les marches, le coeur battant, l’esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d’être ridicule ; et, soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait. Ils se trouvaient si près l’un de l’autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait : c’était lui-même, reflété par une haute glace en pied qui formait sur le palier du premier une longue perspective de galerie. Un élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux qu’il n’aurait cru.

    N’ayant chez lui que son petit miroir à barbe, il n’avait pu se contempler entièrement, et comme il n’y voyait que fort mal les diverses parties de sa toilette improvisée, il s’exagérait les imperfections, s’affolait à l’idée d’être grotesque.

    Mais voilà qu’en s’apercevant brusquement dans la glace, il ne s’était pas même reconnu ; il s’était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic, au premier coup d’oeil.

    Et maintenant, en se regardant avec soin, il reconnaissait que, vraiment, l’ensemble était satisfaisant.

    Alors il s’étudia comme font les acteurs pour apprendre leurs rôles. Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments : l’étonnement, le plaisir, l’approbation ; et il chercha les degrés du sourire et les intentions de l’oeil pour se montrer galant auprès des dames, leur faire comprendre qu’on les admire et qu’on les désire.

    Une porte s’ouvrit dans l’escalier. Il eut peur d’être surpris et il se mit à monter fort vite et avec la crainte d’avoir été vu, minaudant ainsi, par quelque invité de son ami.

    En arrivant au second étage, il aperçut une autre glace et il ralentit sa marche pour se regarder passer. Sa tournure lui parut vraiment élégante. Il marchait bien. Et une confiance immodérée en lui-même emplit son âme. Certes, il réussirait avec cette figure-là et son désir d’arriver, et la résolution qu’il se connaissait et l’indépendance de son esprit. Il avait envie de courir, de sauter en gravissant le dernier étage. Il s’arrêta devant la troisième glace, frisa sa moustache d’un mouvement qui lui était familier, ôta son chapeau pour rajuster sa chevelure, et murmura à mi-voix, comme il faisait souvent : « Voilà une excellente invention. »


    Achevant de lire le paragraphe, je me sentis observé. Je relevai les yeux, aperçus Michelle. Hochant la tête, sourire suspendu aux lèvres, je lui fis signe d'approcher et de s'asseoir.



    - Bonjour.

    Je l'observai attentivement, un sourire malicieux scotché aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Michelle Rosamund Caithne

Michelle Rosamund Caithne

› Messages : 193
› Arrival : 29/05/2009

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Omega Phi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyMar 2 Juin - 18:58


& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] 289li54
© unknown @ LJ
    Michelle & William
    & i couldn't tell u why.


Le soleil qui traversait les vitres de la bibliothèque était cruel tant sa tentation était grande. En cette fin d'après-midi et après avoir subit plusieurs heures de cours, je n'avais qu'une envie : M'étendre sur l'herbe tiède et profiter des derniers rayons de la journée. Pour cela, le campus était idéal et les coins d'ombre ne manquaient pas. On pouvait passer des après-midi entières assis sur l'herbe entre amis... Mais en cette fameuse fin d'après-midi, mon programme était tout autre. De nature studieuse, mes devoirs étaient toujours fais à temps et la période de la rentrée scolaire ne nous surménageait pas. Ce n'était donc pas pour cette raison que je venais m'aventurer à la bibliothèque. En effet, si je venais en ces lieux c'était tout simplement pour trouver William Elliot Evans et la bibliothèque était le premier lieu auquel j'avais pensé pour être certaine de le trouver sans perdre mon temps à courir partout. Une conversation virtuelle que j'avais eu la veille avec mon amie Olympe m'avait poussée à retrouver le jeune homme. C'était certainement idiot, mais je voulais avoir le coeur net sur ce que mon amie m'avait confié. Car d'après elle, il arrivait que William lui parle de moi. Ce que j'avais trouvé tout bonnement ridicule ! En effet, William et moi nous sommes longtemps détestés avant de nous tourner tous deux vers l'amitié. Cela sans grande raison particulière, peut-être et simplement à cause d'une espèce de rivalité, étant tous les deux relativement doués dans nos études.

Lorsque j'entrai dans la grande bibliothèque de Brown, je vis au loin la silhouette de William. Je me mis à marcher énergiquement lorsque l'arrivée d'une jeune fille auprès de Will me fit m'arrêter subitement. Un sourire narquois au lèvre, je regardais l'étudiante glousser, trop intimidée par le garçon. C'était une scène plutôt comique et quelque peu exaspérante. Ah, que pouvait le charme des hommes face aux ingénues ?

Lorsque la fille fila rouge de honte, je haussai les épaules. Les premières années n'avaient vraiment aucune tenue ni aucune once de dignité. Lorsque la voie fut libre, je me remis à marcher jusqu'à ce que je me retrouve face à William. Ce dernier semblait totalement absorbé par sa lecture. Je me penchai sur le côté afin de découvrir la nature de cette lecture qui semblait le fasciner. Bel Ami... Un pur chef d'oeuvre que j'avais eu la chance d'étudier en première année dans le lycée privé de Manhattan.

Quand les yeux azurs du jeune homme se levèrent dans dans ma direction et qu'un sourire accompagna ce geste, je me mis à sourire à mon tour, le sourire le plus éclatant de ma collection. De manière enjouée, je contournai la table et vins m'assoir sur la chaise voisine à celle de William.

WILLIAM ✻ Bonjour.
MICHELLE ✻ Bonjour, toi.

Le sourire qu'il affichait aurait pu faire tomber un groupe de nones à la renverse et, un bref instant, je ressentis un élan de compassion envers la jeune fille qui venait de tenter une approche, en vain.

MICHELLE ✻ Tu devrais marquer ton nom sur cet ouvrage, vu le nombre de fois qu'il t'arrive de l'emprunter dans cette bibliothèque...

J'avais accompagné cette parole d'un geste désinvolte du bras en direction du livre que William tenait entre les mains. En effet, ce n'était pas la première fois que je le voyais avec cette même lecture.

Mon regard se perdit à la contemplation des étagères lourdes de livres poussiéreux tandis que mes doigts s'entremêlaient avec les perles de mon collier. Mes lèvres étaient étirées en un sourire discret.

Revenir en haut Aller en bas
William Elliot Evans

William Elliot Evans

› Messages : 134
› Arrival : 31/05/2009
› Where am i ? : where you don't want me to.
› Humeur du jour : could you make my mood go from sucky to better ?

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Eta Kappa Xi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyMar 2 Juin - 23:12

    Je la suivis du regard, jetant un regard désinvolte à sa silhouette l'espace d'une fraction de seconde, puis l'observai prendre place à mes côtés. Oui, il ne fallait pas se mentir, cette jeune femme était une superbe créature. C'est lorsqu'elle m'accorda un regard que je la saluai.

    Michelle : Bonjour, toi.


    C'est d'un sourire étincelant - et qui, je devais l'avouer, était l'un de mes plus beaux atouts - que je lui répondis, ayant étrangement quelque sentiment intense en mon fort intérieur, ce qui eu le don de me faire sourire de plus belle. J'arquai un sourcil, mes yeux azurs transperçant le visage de Michelle. Voilà une situation qui était plus ou moins étrange. Jamais je n'aurais pensé pouvoir être... heureux de voir cette personne à mes côtés. J'avais même été habitué, au départ, à aimer la détester, la taquiner et lui servir quelques plaisanteries grotesques. Nous avions longtemps joué ensemble avant de trouver le temps long. Peu de temps après cela, nous avions été plus proches. Amis.
    Mais, depuis quelques temps, quelque chose me titillait profondément. Premièrement, je ne supportais pas voir Michelle en compagnie d'un autre que moi. Peut-être étais-je trop possessif de nature, mais ce n'était pas nécessairement un trait de caractère qui me convenait. Deuxièmement, voir cette jeune femme me procurait des sensations étranges. Quelques tendances à désirer jouer de mon charme enlaçaient mon esprit et, parfois, je me surprenais à leur obéir. Néanmoins, je persistais à penser qu'elle n'était qu'une amie. Une amitié qui, malgré les apparences, s'était logée entre nous.

    Michelle : Tu devrais marquer ton nom sur cet ouvrage, vu le nombre de fois qu'il t'arrive de l'emprunter dans cette bibliothèque...


    J'émis un rire discret, afin de ne pas déranger notre entourage. Croisant les jambes et les bras en laissant de côté ma lecture, je me caressai les lèvres du bout du doigt avant de hausser simplement les épaules.

    William : C'est une idée comme une autre. Néanmoins, je détiens, moi, une raison d'être ici.


    D'un geste amusé, je tapotai l'ouvrage du doigt, observant la jeune femme avec délice.

    William : Mais... mon imagination me jouerait-elle des tours ? Je ne vois aucun ouvrage à décortiquer, aucune trace de travail inachevé, Michelle.


    Oui, mon imagination devait très probablement abuser de moi. Chaque jour, des dizaines d'élèves étaient amenés dans cet endroit avec comme seule compagnie la soif du savoir, le désir d'entreprendre un voyage sans retour dans les mystères de la littérature. Mais, peu importait, finalement. L'expression de la jeune femme assise à côté de moi provoqua un fou-rire discret, et je décidai d'approfondir mes sous-entendus.

    William : Voyons, Michelle, étais-tu à ma recherche ?

    Je l'observai s'amuser des perles de son collier. Ses mains fines et féminines jouaient avec chaque perle d'un geste subtile. Je remontai mon regard vers sa gorge, qui me semblai parfaite, presque sans vie. Puis, mes yeux d'un bleu profond dans lesquels une lueur étrange s'y était logée remontèrent vers ses lèvres, étirées en un sourire parfait, délicat.
    Je ne tardai pas à retrouver mes esprits, me jugeant presque - presque - ridicule. Mais, après tout, les charmes qui émanaient de la jeune femme étaient prenants, semblant brûler d'une beauté suprême. Et il était tout à fait plausible que je sois attirée par cette femme uniquement parce qu'elle était telle qu'elle devait être. Une femme, en soit; qui plus est, attirante.
Revenir en haut Aller en bas
Michelle Rosamund Caithne

Michelle Rosamund Caithne

› Messages : 193
› Arrival : 29/05/2009

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Omega Phi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyMer 3 Juin - 0:27

WILLIAM ✻ Mais... mon imagination me jouerait-elle des tours ? Je ne vois aucun ouvrage à décortiquer, aucune trace de travail inachevé, Michelle.

Il n'avait pas tort, cependant, je n'avais pas cherché à jouer la comédie. Si j'étais venu à la bibliothèque, c'était pour le voir. Après, rien ne m'obligeait à lui préciser que c'était dans l'intention de l'observer de plus près, de donner un fond dont je serais témoin aux paroles de mon amie Olympe. Cela dit, j'étais contente d'avoir détourné mon regard avant que cette phrase ne s'échappe de ses lèvres. Au moins, je n'avais pas à me démener pour ne pas laisser la surprise paraître dans mes pupilles, même si j'avais beaucoup d'aise dans ce domaine. Le mensonge, cela me connaissait. Pas le fait de dire des choses erronées, non. Je ne disais jamais rien de faux. Cependant, je savais maitriser mon apparence et mes paroles pour que mon interlocuteur change de lui-même l'orientation de ses pensées. Et souvent, il ne me suffisait que de dire une part de la vérité pour cacher mes intentions et convaincre la personne face à moi de ne pas insister.

WILLIAM ✻ Voyons, Michelle, étais-tu à ma recherche ?

A cette question, je relevai le menton dans sa direction et plongeai un regard amusé dans le sien.

MICHELLE ✻ En vérité, je n'étais pas à ta recherche vu que je savais éperdument où tu étais !

Je déposai une main tendre sur la joue de mon compagnon et lui sourit délicatement.

MICHELLE ✻ Les livres peuvent attendre, j'avais essentiellement besoin de voir un visage amical... J'ai eu tort de venir te trouver ?

Après que mon pouce se soit attardé à la commissure de ses lèvres, je ramenai ma main sur ma cuisse, une légère moue boudeuse sur le visage. Il était vrai que les dires d'Olympe n'avaient été qu'un prétexte pour rendre visite à William. Et c'était une chose à laquelle je venais prendre conscience. Sa compagnie était tellement agréable qu'il me paru sur le coup difficile de comprendre pourquoi nous avions passé autant de temps à nous faire la guerre. Certes, nous n'avions jamais été des ennemis rivaux. Mais à une époque, la présence de l'autre était pour chacun un fardeau lourd à porter. En cours de journalisme, dès que l'un prenait la parole pour exprimer sa pensée, l'autre ne pouvait s'empêcher d'intervenir pour contredire son opinion. C'était une sorte de course à celui qui remportera toutes les faveurs des enseignants de Brown. Et finalement, cette rivalité s'était transformée en un respect mutuel et on pouvait désormais compter sur l'autre pour nous soutenir dans nos études.

Un regard autour de moi, et je remarquai que le nombre d'étudiants avait augmenté depuis mon arrivée. Certains ne se gênaient d'ailleurs pas pour nous observer ouvertement. A travers le rayon de livres le plus proche de notre table, je croisai le regard de la jeune fille qui était venu aborder William. Les yeux sombres que je dirigeai vers elle suffit cependant à la détourner de notre intention.

MICHELLE ✻ Il faudrait vraiment relever le niveau de ton Fanclub Evans !

L'emploie du nom de famille du jeune homme rappelait vaguement l'époque où nous nous lancions des pics à longueur de temps, et ceci suffit à afficher sur mon visage un sourire franc et particulièrement amusé par la situation.

Revenir en haut Aller en bas
William Elliot Evans

William Elliot Evans

› Messages : 134
› Arrival : 31/05/2009
› Where am i ? : where you don't want me to.
› Humeur du jour : could you make my mood go from sucky to better ?

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Eta Kappa Xi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyMer 3 Juin - 1:09

    Michelle ne réagit pas derechef, ce qui me laissa croire que je n'étais pas réellement dans le faux. Peut-être même que j'étais vaguement sur la bonne voie. Mais, en une poignée de secondes, elle releva le menton vers moi et me lança un regard amusé. Mh, cela lui ressemblait bien, à s'amuser de la situation et de mes paroles qui ne cherchaient qu'à dissimuler une sorte d'écart de conduite, d'incompréhension brûlante.

    Michelle : En vérité, je n'étais pas à ta recherche vu que je savais éperdument où tu étais !

    Réponse judicieuse. Un sourire ornait mon visage, et je demeurai silencieux, observant les moindres faits et gestes de la jolie créature qui se tenait à mes côtés. Observant l'une de ses délicates mains s'approcher de mon visage, je restai impassible, immobile. Sa peau rentra en contact avec la mienne, et je me surpris à trouver l'effet assez agréable. Je soupirai de désarroi, harassé de ne pas comprendre ce que cette femme avait bien de plus que les autres afin de me procurer de telles sensations.


    Michelle : Les livres peuvent attendre, j'avais essentiellement besoin de voir un visage amical... J'ai eu tort de venir te trouver ?


    Une moue boudeuse se dessina sur son visage angélique, et j'eus un sourire en coin; elle retira sa main de l'une de mes joues et la déposa subtilement sur l'une de ses cuisses. J'en profitai alors pour attraper mon menton à l'aide de deux doigts subtilement positionnés, me donnant des airs quiets et réfléchis. Je fis mine de retourner la question dans tous les sens, et entrouvris la bouche, la refermai. La faire patienter jusqu'au débordement était l'une de mes plus grandes passions.

    William : Mhh...


    Je retirai les doigts de mon menton, haussai les épaules, feignant l'indifférence. Bien entendu, je n'étais absolument pas indifférent. Peut-être était-ce une sorte de "test". Je détournai le regard, sourit une nouvelle fois à la mystérieuse jeune femme précédemment assise en face de moi, puis daignai enfin replonger mon regard dans celui de mon interlocutrice.

    William : Excuse-moi, je m'égarais. Tort ? Je suppose que non... Sache qu'être trouvé par une personne telle que toi n'est jamais un tort.


    D'un regard furtif, j'examinai sa silhouette et remontai les yeux vers les siens, lui souriant délicatement.
    Bientôt, je pus ouïr quelques chuchotements d'ici et là, et je tournai la tête. Plusieurs élèves - féminins, bien entendu - avaient fait acte de présence, épiant nos moindres faits et gestes. L'une d'elles chuchota d'incompréhensibles débits de paroles dans l'oreille de son amie, et celle-ci se retourna vivement vers Michelle avant de hausser les sourcils, indignée. Je remarquai également ma chère admiratrice, souriante mais vicieuse à nous épier aussi férocement. Je lançai un regard interrogateur à Michelle, mais celle-ci ne le remarqua pas, trop occupée à foudroyer la jeune fille du regard. J'en fus amusé.

    Michelle : Il faudrait vraiment relever le niveau de ton Fanclub Evans !


    J'arquai un sourcil, sourire aux lèvres. Evans ? Cela nous projetait donc quelques moments en arrière, lorsque nous nous amusions à nous lancer des pics constamment. Je lui souris, enjoué, et hochai la tête.

    William : Pour ta gouverne, je ne les choisis pas, Caithne. Mais, que veux-tu : elles sont animées par la passion obsessionnelle de mes vers, qui sont, eux, attirés par la meurtrière de mon âme tant je me condamne à lui offrir mon cœur.


    Par ces simples paroles, quelques jeunes filles poussèrent une exclamation aiguë, comme si elles étaient touchées profondément. N'ayant pas cherché très loin, je fus amusée. Je me mis à rire discrètement, ne quittant pas Michelle du regard.
Revenir en haut Aller en bas
Michelle Rosamund Caithne

Michelle Rosamund Caithne

› Messages : 193
› Arrival : 29/05/2009

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Omega Phi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyMer 3 Juin - 3:31

WILLIAM ✻ Excuse-moi, je m'égarais. Tort ? Je suppose que non... Sache qu'être trouvé par une personne telle que toi n'est jamais un tort.

Il n'était guère étonnant que William connaisse le succès auprès de la gente féminine. En plus d'avoir un physique avantageux, le jeune homme excellait dans l'Art de la flatterie et de la poésie. D'ailleurs, il se peut que ce soit aussi une raison qui me poussait l'an passé à ne pas apprécier William. En effet, cette horde de jeunes filles hystériques qui lui rôdait toujours autour avait le don de m'exaspérer. Non pas que je ressentais de la jalousie, mais je ne supportais pas qu'une jeune femme puisse se montrer si peu digne du sexe féminin pour les beaux yeux d'un garçon. Cependant, mon côté fort prononcé Marquise de Merteuil des Liaisons Dangereuses me permettait peu de supporter un comportement digne d'une groupie.

MICHELLE ✻ Il faudrait vraiment relever le niveau de ton Fanclub Evans !
WILLIAM ✻ Pour ta gouverne, je ne les choisis pas, Caithne. Mais, que veux-tu : elles sont animées par la passion obsessionnelle de mes vers, qui sont, eux, attirés par la meurtrière de mon âme tant je me condamne à lui offrir mon cœur.

Alors que les jeunes femmes qui nous surveillaient bouillonnaient au son de ces belles paroles, de mon côté, je ne pus m'empêcher de retenir un éclat de rire. Un rire amusé, éloigné d'une quelconque moquerie. Ce que venait de prononcer William reflétait bien l'image que je me projetais de ces filles un peu trop fleurs bleue. Et mes rires se mêlèrent à ceux de William. Cependant, dans le fond de mon esprit, je me demandais intérieurement si mon comportement serait égal si William prononçait des vers m'étant entièrement destinés. Je savais qu'il en avait écrit de nombreux à Olympe et cette dernière les avait gardés précieusement tant ils lui tenaient à coeur. Réfléchissant à mon romantisme peu prononcé bien que présent dans ma nature, je n'étais pas certaine de pouvoir m'imaginer versant des larmes à la lecture de poèmes ou autres sonnets. Peut-être mon coeur n'était capable de vibrer que sous la négligence qu'un homme pouvait avoir à mon égard ? Le jeu me procurait-il plus d'effet qu'une réelle intention délicate m'étant destinée ? Je n'avais aucune réponse à mes questions. Tout ce que je savais, c'est qu'en cet instant précis, je parvenais sans mal à réceptionner la chaleur que la présence de Will à mes côté m'envoyait.

MICHELLE ✻ Tu ferais mieux de te taire si tu ne veux pas avoir la mort d'une demi douzaine de jeunes femmes sur la conscience ! La petite blonde me semble particulièrement mal en point, tu vas finir pas être obligé de lui faire du bouche à bouche ! Et je suis certaine que c'est qu'elle veut en plus ! Ah, je te jure...

Un soupir à la fois exaspéré et amusé s'échappa d'entre mes lèvres. Après m'être attardée sur les demoiselles - qui étaient littéralement en train de fondre sous le charme de William - je reportai toute mon intention sur ce dernier. Je posai mon coude sur la table en bois et déposai ma joue sur la paume de ma main. Mes yeux noisettes fixant le bleu éclatant de ses iris, mon visage semblait à présent paisible.

MICHELLE ✻ Plus sérieusement. Si je suis venue à la bibliothèque aujourd'hui, c'était en effet pour te voir. Nous n'avons pas eu énormément l'occasion de se fréquenter depuis la rentrée, en particulier avec les confréries qui organisent fête sur fête pour lancer la nouvelle année. Et figure toi qu'hier, Olympe m'a vaguement parlé de toi et de ce fait, je dois dire que je me suis surprise cette après-midi à penser à toi. Bref, j'avais envie de te voir.

La mine paisible que j'avais adopté pendant ce sincère discours s'effaça pour être remplacée par un air malicieux et enjoué. Me redressant, j'agrippai le bras de William de manière chaleureuse en arborant un immense sourire.

MICHELLE ✻ C'est pourquoi je veux tout savoir ! Comment as-tu passé tes vacances d'été ? A qui écris-tu désormais des poèmes ? Bref, tout !

Revenir en haut Aller en bas
William Elliot Evans

William Elliot Evans

› Messages : 134
› Arrival : 31/05/2009
› Where am i ? : where you don't want me to.
› Humeur du jour : could you make my mood go from sucky to better ?

› all about me invites you in ›
› Confrérie: Eta Kappa Xi
› Etudes: Journalisme
› Carnet d'adresses:

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] EmptyJeu 4 Juin - 0:13

    Je me rendis alors compte que les mots qui venaient de s'échapper de mes lèvres n'avaient peut-être pas été réellement inspirés par le désir de faire fondre le cœur de ces dames. Peut-être avaient-il eu un but pour profond, cherchant à toucher la jeune femme qui se tenait à côté de moi. Néanmoins, elle ne sembla pas le remarquer, et, à mon immense soulagement, se mit à rire avec moi, ne semblant pas être touchée. Je me mis alors à me questionner sur cette mystérieuse jeune femme, arborant une enveloppe corporelle à en déstabiliser chaque homme sur cette terre, mais qui, au fond, était en possession de sentiments que je n'arrivais à déceler. Peut-être était-elle de ces femmes qui sont insaisissables, surprenantes et intouchables. De ces femmes dont tu rêves mais qui ne t'appartienne pas.


    Michelle - Tu ferais mieux de te taire si tu ne veux pas avoir la mort d'une demi douzaine de jeunes femmes sur la conscience ! La petite blonde me semble particulièrement mal en point, tu vas finir pas être obligé de lui faire du bouche à bouche ! Et je suis certaine que c'est qu'elle veut en plus ! Ah, je te jure...

    Elle soupira, et je jetai un coup d'œil sceptique mais amusé aux jeunes femmes. Je leur trouvai alors un ridicule surprenant, à me sourire sans relâche et à lâcher leur instinct férocement animal dans un regard en direction de mon amie. Je levai les yeux au ciel, décidant de ne plus me poser de questions quant aux désirs de ces jeunes filles en fleurs, que ce soit un poème ou un regard empli de sous-entendus amoureux. Je ne pouvais leur offrir quoi que ce soit, pour la simple et bonne raison qu'elles n'avaient aucun intérêt à mes yeux. Incapable de feindre l'amour jusqu'à le rendre hideux, je ne pouvais leur être d'aucune aide.

    William - Mh, quand bien même elle souhaiterait un baiser, je ne lui donnerais pas. Je n'offre pas ce geste à n'importe qui.

    Et de toute évidence, ce n'était que rude vérité. Depuis longtemps, mes principes avaient été clairs et précis : jamais, ô grand jamais je n'avais touché une femme si je ne nourrissais pas pour elle quelque passion ardente dansant avec une fougue amoureuse et fidèle.
    Bref, Michelle déposa son coude sur la table, posa sa tête tout contre la paume de sa main et m'observa longuement. Un léger sourire étira mes lèvres.


    Michelle - Plus sérieusement. Si je suis venue à la bibliothèque aujourd'hui, c'était en effet pour te voir. Nous n'avons pas eu énormément l'occasion de se fréquenter depuis la rentrée, en particulier avec les confréries qui organisent fête sur fête pour lancer la nouvelle année. Et figure toi qu'hier, Olympe m'a vaguement parlé de toi et de ce fait, je dois dire que je me suis surprise cette après-midi à penser à toi. Bref, j'avais envie de te voir.

    Je fus surpris, et ma bouche s'entrouvrit légèrement avant de se refermer brusquement. Décidément, Olympe m'étonnerait toujours. J'eus un sourire éclatant à cette seule pensée, puis me concentrai pleinement sur Michelle et ses révélations. Il était vrai que nous n'avions eu aucun moment qui ressemblait à celui-ci depuis la rentrée, mais, personnellement, les fêtes ne m'auraient pas posé problème si Michelle ne s'en était pas donnée à cœur joie. Je ne m'y étais rendu que très peu souvent, non seulement parce que je détestais l'ambiance sordide de ces événements, mais aussi parce que j'avais eu d'autres préoccupations bien plus importantes que de vivre la nuit à l'insulter, elle, sombre mais clairvoyante. Je n'étais pas de ces personnes à aimer ce qu'ils appelaient indécemment, la défonce.
    Je fus sur le point de lui faire une remarque sur les endroits qu'elle fréquentait lorsqu'elle m'interrompit par une mine radieuse et enjouée. Je me retins alors, la laissant poursuivre, et elle m'agrippa le bras telle une enfant, adorable et sincère. Je souris.

    Michelle - C'est pourquoi je veux tout savoir ! Comment as-tu passé tes vacances d'été ? A qui écris-tu désormais des poèmes ? Bref, tout !

    J'arquai un sourcil, méditant sur ses questions. Mes vacances d'été ? J'eus plusieurs souvenirs retraçant celles-ci, notamment le souvenir presque palpable d'Harmony, pâle et tremblante, projetant tous ses souvenirs contre le mur par manque de drogues. J'eus un long frisson, et mon visage s'assombrit violemment. Effectivement, mes vacances d'été n'avaient pas été très chaleureuses.

    William - Et bien... elles ne se sont pas passées telles que je les imaginais.

    Je marquai la fin de mes révélations concernant mes vacances d'été avec un regard triste et brillant, mais continuai vivement à répondre au reste de ses questions.

    William - Quant à mes poèmes... et bien, Michelle, peut-être seras-tu surprise, mais ils ne sont pour le moment destinés à personne. Suis-je en quête de la femme parfaite ? Je l'ignore encore puisque je ne l'ai pas trouvée.

    J'adressai à mon amie un léger clin d'œil qui aurait pu se méprendre à avoir une quelconque signification si je ne m'étais pas empressé de lâcher un petit rire discret. Attrapant sa douce main tiède, je la questionnai à mon tour, ignorant les exclamations surprises de mon petit amas de flagorneuses.

    William - Et qu'a donc changé dans la vie de la douce Michelle Rosamund Caithne ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




& i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Vide
MessageSujet: Re: & i couldn't tell u why. [ft. Michelle]   & i couldn't tell u why. [ft. Michelle] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

& i couldn't tell u why. [ft. Michelle]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WALLS HAVE EARS. :: WELCOME TO BROWN UNIVERSITY. :: › Bâtiment Est :: › Bibliothèque -