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 ya quelqu'un ? . william .

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Lester Aiden Milstead

Lester Aiden Milstead

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MessageSujet: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptyMer 3 Juin - 1:12

C'est vautré sur le canapé, livre en main que Lester passait son après-midi, il s'était avancé dans ses révisions et finalement, il avait trouvé un peu de temps pour, il avait ce nouveau livre, emprunté à la bibliothèque, de la littérature française, un truc intéressant et connu, Emile Zola, la bibliothécaire lui avait conseillé et il l'avait prit, version originale, courageux comme il était, il avait juste à côté de lui son dictionnaire anglais-français prêt à l'emploie et il était déjà arrivé à la moitié du bouquin tout de même, il s'en félicitait, il ne le trouvait pas plus intéressant que ça, mais c'était une sorte de challenge pour lui, lire un bouquin en français, heureusement qu'il avait derrière lui de nombreuses années d'études de cette langue vivante, il avait eu droit dés la primaire à des cours particuliers imposés par ses parents qui trouvaient le français raffiné, et puis, d'après eux, pour le business, c'était important, alors soit, il maîtrisait la langue bien qu'il buttait sur quelques mots..
Il faisait beau dehors mais il n'avait pour aujourd'hui envie de ne voir personne, trop concentré par son bouquin, tellement qu'une douleur lui brûlait le crâne depuis quelques heures mais il semblait faire avec, il continuait sans y faire attention. C'était un beau dimanche de septembre et Lester n'avait pas encore mit le nez dehors, il n'avait même pas prit la peine de s'habiller en fait, il portait son large T-shirt imprimé à l'effigie des Simpsons, on pouvait y voir Homer brandissant une bière Duff, et un caleçon banal (pour Lester) avec des petits canards dessus, tout ça très mignon vous vous en doutez, surtout sur un jeune adulte de 21 ans.

Milstead poussa un long soupire avant de fermer le livre, il le posa sur la petite table devant le canapé et ramena ses mains sur son visage dans l'espoir qu'après les avoir enlever, il aurait balayé son mal de crâne, en vain, il se redressa pour s'asseoir sur le divan et regarda autour de lui, il avait perdu toute notion du temps mais également de ce qu'il se passait autour de lui et il ne savait même pas si l'un de ses colocataires étaient là.

« ..Ya quelqu'un ?! »

Il n'avait que deux colocataires et sur les deux il y en avait un qu'il ne souhaitait pas voir : William Elliot Evans, c'est malheureusement lui qui fit par de sa présence, il était apparemment dans sa chambre, Lester grimaça, ajoutant pour lui même:

« ...juste celui que jvoulais pas voir ♥️ super... »

Il ne savait pas vraiment si son collocataire avait remarqué son récent changement de comportement, en tout cas, il ne lui en avait pas encore parler, mais dans tout les cas, Lester n'avait pas vraiment peur de lui dire que quelque chose n'allait pas, il n'allait juste peut être pas lui donner de détail, n'étant lui même pas sûr de ce qui arrivait. Jalousie quand tu nous tiens.
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William Elliot Evans

William Elliot Evans

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MessageSujet: Re: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptyJeu 4 Juin - 0:43

    Après avoir passé la matinée à la bibliothèque, j'étais revenu ici, l'esprit léger. Dose de caféine en main, je m'étais enfermé dans ma chambre afin de travailler un peu, livres empruntés et feuilles vierges m'attendant impatiemment sur mon bureau. J'avais alors profité de mon avance sur mes études pour griffonner quelques vers, rien de très particulier, mais je décidai de les garder précieusement. Pour je ne sais quelle raison, j'étais très inspiré et mes poèmes suintaient la mélancolie.
    Après avoir passé une bonne partie de l'après-midi cloîtré dans ma pièce personnelle, je décidai d'arrêter là mes études et de me vautrer sur mon lit, fermant les yeux, rêvant d'autres choses lointaines. Soudain, quelques paroles me ramenèrent parmi les sauvages réalités, et j'ouvris patiemment les yeux, me relevant doucement.

    Lester - .. Y'a quelqu'un ?!.

    Je reconnus derechef la voix de Lester, et, trop éreinté pour lui répondre, je décidai d'envoyer une chaussure contre la porte afin de faire acte de présence. Ce n'était pas très malin, ni très distingué, mais au moins, il saurait que j'étais ici. Je m'attendais alors à ce qu'il me rejoigne, comme à son habitude, mais mon attente fut éternelle.
    Je haussai les sourcils avant de me relever avec difficulté, et je me trainai jusqu'à la porte de ma chambre afin de sortir de ma taverne. Je quittai mes lieux qui semblaient être envahis par les vêtements, chaussures, papiers, livres et autres affaires pour regagner le salon. J'y trouvai alors Lester, arborant un tee-shirt à l'effigie des Simpson ainsi qu'un caleçon à imprimés. Je ne m'attardai pas sur ces derniers mais il me semblai qu'ils étaient des canards. Adorable ? Mignon ? J'eus un rire presque inaudible. Quant à moi, j'étais vêtu d'une chemise à carreaux rouge et noire ainsi que d'un jean, et j'examinai vaguement mon reflet dans un des miroirs en remarquant avec acidité que mes cheveux étaient une vraie pagaille tant je m'étais acharné à y passer mes mains en travaillant.
    Bref, je ne distinguai aucune réaction de la part de Lester. Étrange. Depuis quelques jours, il me semblait distant, mais j'ignorais totalement pourquoi. Il me semblait que je n'avais rien fait de mal, rien dit de suspect. D'ailleurs, je n'avais rien à lui cacher. Mais peut-être que lui, si.

    William - Salut, mec.

    Je me dirigeai ensuite vers le canapé, me vautrant en face de lui, l'observant avec étonnement. C'était réellement captivant de sa part, puisque nous n'avions jamais été en froid. J'eus beau cherché une erreur de ma part, je ne trouvai rien. Et puis, je n'avais pas vraiment eu l'occasion de lui balancer quelques méchancetés au visage ces derniers temps tant il m'évitait. Non, vraiment, j'étais en pleine ignorance.

    Et être dans l'ignorance me rendait nerveux. Je détestais ce genre de choses. Je haïssais purement et simplement ignorer quelque chose, une chose qui m'échappait totalement. Rien, absolument rien n'avait été dit ou fait.

    J'arquai un sourcil et l'observai d'une façon étrange.
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Lester Aiden Milstead

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MessageSujet: Re: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptyVen 5 Juin - 12:39

Yo. C'était le seul mot, la seule syllabe que Lester avait adressé à son colocataire en réponse à sa salutation, il n'avait rien de plus à lui dire et en fait, il aurait préféré que celui ci ne s'installe pas sur le canapé, car son regard qui le fixait semblait l'inciter à prendre la parole, Lester résistait au mieux, il n'avait pas envie de parler avec lui car il allait sans doute lui lâcher ce qui le torturait depuis des jours et ce qu'il reprochait à William, à savoir sa trop grande proximité avec Harlow celle qui définitivement, même s'il ne l'avait jamais vu, faisait battre son coeur, c'était seulement pour elle qu'il pensait autant de temps sur internet, pour lui parler, encore et encore, ils avaient passé de nombreuse nuits blanches tout les deux à discuter sur la messagerie Ô combien célèbre et instantanée qu'est msn et il s'était épris d'elle sans vraiment s'en rendre compte, finalement, jaloux et possessif, il évitait William, puis qu'il savait Harlow toujours attachée à lui malgré leur rupture, il avait sans doute été la personne la plus ravie de cette rupture, il avait consolé Harlow, il avait été là pour elle, même si la lire lui dire ceci ou cela sur William le rendait fou, il avait fait comme si ça ne l'atteignait pas et il faisait toujours ça, elle ne devait absolument pas se douter de ce qu'il éprouvait pour elle au risque de passer pour un idiot, le pauvre mec tombant amoureux de sa copine virtuelle, ahah... on le prendrait pour un minable geek.
Lester fixait William en retour, ne baissant pas son regard, il soutenait celui de son presqu-ami sans aucune expression sur le visage, de marbre, ne laissant pas passer l'agacement qu'il éprouvait à ce moment là, après un silence qui sembla interminable, et alors que Lester commençait franchement à en avoir marre de ce jeu de regard, il soupira lourdement, il n'était pas d'un naturelle patient, lorsqu'il s'agissait d'attendre en tout cas, ça pouvait aller mais lorsqu'il devait subir quelque chose.. il détestait, bien entendu et là, ce silence, il n'attendait qu'une chose, qu'il se termine, mais puis que William ne faisait aucun effort:

- Tu pourrais arrêter de me regarder comme ça ? C'est.. gênant.

Et par politesse, détournant le regard pour attraper le livre qu'il avait posé, histoire de s'intéresser à autre chose que William, il demanda:

- Quoi de neuf ? Fin.. ça roule ? Les filles, les cours... tranquille ?
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William Elliot Evans

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MessageSujet: Re: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptySam 6 Juin - 1:39

    Ces regards lourds mais impassibles me froissèrent. En fait, je me frustrais à ne pas savoir ce qu'il n'allait pas chez lui - ou peut-être bien chez moi. Dans tous les cas, il y avait quelque chose qui sonnait faux dans ce jeu de regard incessant, et je soupirai d'agacement.
    Pourtant, il n'y avait rien que je puisse faire d'autre. Après tout, je ne lui avais rien fait, et puis mince s'il était lunatique ces temps-ci. Peut-être que c'était le stress, mhh... peu, très peu probable comme excuse. Je lui jetai un regard désapprobateur et hochai la tête fermement. Finalement, je pensai avoir fait fausse route, à penser que j'aurais pu me détendre en venant discuter avec lui. Quelle détente, tu parles. J'avais connu mieux, vraiment.
    Mais puisqu'aucune erreurs ne me revenait à l'esprit et, qu'à la place, un vide béant et déstabilisant l'occupait, je préférai attraper le New Yorker posé sur la table, mon magasine favori, ma propre ambition auquel j'étais abonné. Je recherchai la page sur laquelle j'avais les yeux rivés la veille et m'installai confortablement sur le canapé.
    Cependant, quelque chose persistait à me perturber, et ce même dans ma lecture. Je sentis mes pommettes se tinter furieusement de rouge et j'observai du coin de l'œil Lester, qui n'avait pas bougé d'un centimètre.
    Cette fois, la situation fut plus que frustrante. Je fulminai silencieusement, à observer le jeune homme à côté de moi qui me paraissait à cet instant précis être un véritable inconnu. Comme s'il avait changé d'identité, de personnalité. Je levai les yeux au ciel.


    Lester - Tu pourrais arrêter de me regarder comme ça ? C'est.. gênant.

    J'arquai un sourcil sans le quitter des yeux. Quel idiot je faisais, c'était de ma faute, évidemment. Mon regard, bien entendu... les commissures de mes lèvres s'étirèrent furieusement, et je hochai la tête tout en restant de marbre.


    Lester - Quoi de neuf ? Fin.. ça roule ? Les filles, les cours... tranquille ?

    Je relevai les yeux vers lui et essayai de croire que c'était une tentative de réconciliation, en vain. Je sentais cette même odeur d'atmosphère malsaine. D'un geste las, je refermai le magasine.

    William - Euh... et bien, les cours se déroulent parfaitement bien. Quant aux filles... mouais. En fait, ça pourrait aller mieux.

    Bah oui, aller même étonnamment mieux. Très honnêtement, voilà très longtemps que je n'avais pas eu de relation sérieuse. Et le temps se faisait long sans amour dans ma vie. Mais, bon. Quelque chose me disait que tout cela n'allait pas tarder à arriver.

    Soudain, je lui décochai un regard curieusement assoiffé de désir d'apprendre et plissai les yeux. J'hésitai un long moment avant de reprendre :

    William - Mais... et toi ? Je ne doute pas de toi quant aux études, mais n'aurais-tu pas une petite-amie ?

    Je reposai brusquement le magasine sur la table avant de le fixer profondément. Peut-être que c'était ça, après tout. Une déception amoureuse, des doutes.
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Lester Aiden Milstead

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MessageSujet: Re: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptyMar 9 Juin - 8:58

- Non aucune petite amie,

puis que celle qui m'intéresse est encore attiré par toi,
il s'était retenu de lâcher ses derniers mots bien qu'ils lui brûlaient les lèvres, resté calme était bien là la seule chose à faire et ça n'était pas en lui balançant des répliques cinglantes que la partie resterait calme. Lester ne regardait pas William, il avait détourné son regard pour s'intéresser au mur en face de lui qu'il trouvait tout autant intéressant que ce sois-disant ami à qui il faisait la tête, aucun doute, William était un très bon ami, en temps normal en tout cas, mais là, sur le moment, Lester n'avait aucune envie de le voir ou de lui parler simplement car il était animé d'une jalousie presque maladive, jalousie était peut être un grand mot mais il était très possessif en tout cas, et bien qu'il n'avait pas encore rencontré Harlow (mais ça ne devrait pas tarder) il était conscient de ce qu'il ressentait pour elle, et la savoir encore attirer par un autre.. ahah..
Et si tu retournais à ta lecture Will ? Hein ? Dégage.
pensait-il encore alors qu'il tournait un regard grave vers son interlocuteur qui par chance ne lisait pas dans les pensées (et c'était bien pour ça qu'il le pensait puis qu'il ne comptait pas lui laisser entendre), il prit une longue inspiration et reprit finalement la parole après quelques minutes de silence, il savait que William avait compris son manège et le fait qu'il n'avait pas envie de lui parlait et William devait sans doute se demander les raisons, pour être tranquille, il n'avait peut être pas d'autre solution que : - lui dire la vérité (jamais) - lui raconter des salades. Pourquoi pas:

- Désolé, jsuis de mauvaise humeur en ce moment, c'est juste que.. je sais pas trop, j'ai pas super la forme. Et.......... jmennuie justement car j'ai pas de petite amie. C'est la dépression totale Willy !

Il avait ajouté cette dernière phrase avec un sourire, pour montrer que même s'il n'allait pas bien (ce qui était faux) et bien il ne dramatisait pas la situation et tentait de faire au mieux, même si ça se repercutait sur sa relation avec William, invrésemblablement, il espérait l'avoir convaincu.
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MessageSujet: Re: ya quelqu'un ? . william .   ya quelqu'un ? . william . EmptyMar 9 Juin - 17:55

    - Non, aucune petite amie.

    Oui, ben ça se voit mon pote, pensai-je irrésistiblement. Bien sûr, je ne pouvais pas réellement avoir mon mot à dire sur cela, bien que je n'étais pas aussi impulsif que Lester quant au célibat. Même si il devenait un célibataire endurci, ce n'était quand même pas une raison d'être aussi désagréable, mh.
    Et je sentais que s'il continuait à être aussi malhonnête envers moi, je finirais par m'emporter à mon tour. Oui, oui, j'étais le gentil Will, un mec bien sympathique et sage, mais il ne fallait tout de même pas me chercher, finalement. J'avais beau être le garçon le plus gentil de tout Brown, ce n'était pas une raison pour me marcher sur les pieds uniquement parce qu'on avait pas de petite-amie, n'est-ce-pas. Et même si la cause de cette soudaine situation avait un rapport quelconque avec moi, je n'y pouvais vraisemblablement rien puisque j'ignorais ce que j'avais fais. Et puis d'ailleurs, non, je n'avais rien fait. J'extirpai toutes tentatives de compréhension de ma tête et me remis tranquillement - bien que assez nerveusement - à la lecture du New Yorker, sans oublier de décocher un regard agacé à mon ami.
    L'article que j'étais sur le point de finir de lire était assez intéressant, un article traitant sur un sujet plus ou moins pertinent. "L'écriture créative peut-elle être instruite par des enseignants qui n'en ont jamais eu la connaissance ?" C'était ce que je m'étais demandé parfois, au lycée. Certains professeurs étaient très pédants, mais, au fond, bien ignorants. Mais je m'étais toujours gardé de leur dire, je ne cherchais pas à me montrer marginal, ou "rebelle". J'avais toujours gardé un esprit droit et dans les études. Qu'importait si les professeurs étaient stupides. Moi, j'avançais, et c'était pour moi le principal. Bref, j'achevai la lecture de l'article en essayant de ralentir au possible. Je n'avais pas envie de me retrouver encore confronté aux regards graves et mystérieux de Lester, ni à son silence pesant et ce ton désagréable. Bref, je n'avais pas vraiment envie de n'avoir rien d'autre à faire que d'engager une discussion qui se transformait presque en monologue.



    - Désolé, jsuis de mauvaise humeur en ce moment, c'est juste que.. je sais pas trop, j'ai pas super la forme. Et.......... jmennuie justement car j'ai pas de petite amie. C'est la dépression totale Willy !


    Il avait ajouté cette dernière phrase avec un sourire que je savais pertinemment faux tant je connaissais Lester. L'ennui, la pseudo-dépression... c'était un coup monté ou quoi ? J'arquai un sourcil. Peut-être me prenait-il pour un imbécile, qui sait. Peut-être qu'après tout ce temps passé avec lui, il ne savait pas encore que j'étais loin d'être un grand naïf. Je ne fus pas déçu, cependant, mais juste intrigué. Pourquoi me cacher la vérité ?

    - Heu... o.k. Je pourrais comprendre, alors.

    J'insistai bien sur le "pourrais", pour lui montrer que ce n'était qu'une possibilité parmi d'autres s'il était réellement ennuyé par le manque de présence féminine.
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