Lorsque le soleil se couche sur Providence ... | James

Lorsque le soleil se couche sur Providence ... | James Artists4

Musique d'ambiance : ici

Un dimanche soir sur Fitzgerald Beach, une jeune femme restait seule assise à regarder l'océan, ses pieds enfoncés dans le sable. Il était 22h30 et le soleil allait se coucher. Deja le ciel se colorait de magnifiques couleurs pastels.
Les pieds enfoncés dans le sable, les cheveux dansant sous la faible brise, December Lewis Conney était plongée dans ses pensées depuis pas mal de temps. Des larmes coulaient sur ses joues, voila pourquoi elle était, elle détestait montrer ses sentiments aux autres, même à ses plus proches amis, chaque fois qu'elle avait un coup de blues, elle venait s'isoler sur la plage, regarder l'océan et écouter le mouvement des vagues la calmait toujours, parfois elle se disait qu'elle aurait aimé se lancer dans une carrière d'archéologue sous marine à cause de sa passion pour l'eau mais son père aurait refusé... Parlons en de son père d'ailleurs ! Il était la raison des pleurs de la jolie blonde. December adore son père mais celui - ci est toujours absent, tout comme sa mère d'ailleurs. Mais December a toujours préféré son père, sa mère étant quelque peu devenue dingue avec l'argent ...
December avait besoin de cela, de s'isoler et faire sortir sa rage et sa tristesse, cela lui était primordial afin que cela n'arrive pas en public, sans prévenir ...

Soudain un bruit la fit sursauter, elle quitta ses sombres pensées et essuya très rapidement ses joues mouillées, elle se retourna ...

Spoiler:

La fin de la journée s’annonçait doucement, et alors que James se promenait dans la ville, il remarqua que le soleil commençait à se coucher. Il regarda au loin et aperçut la plage. Il sut alors qu’il marchait déjà depuis assez longtemps. Ses écouteurs dans les oreilles passaient en boucle de la musique alors qu’il se déambulait dans les rues de la ville. Il aimait cette heure de la journée, l’heure où tout ce qui avait commencé s’achevait. Chacun rentrait chez soi, pour achever un jour, agréable ou triste, heureux ou encore malheureux. Il trouvait que ce cercle était bien, parfait. Le calme impénétrable du jeune homme était presque troublant, et aussi lorsqu’il marchait, on eut dit qu’il ne faisait qu’un avec le vent. Il alla jusqu’à la plage, et s’assit sur le sable qui était encore chaud de la journée qui venait de passer. Il remarqua alors au loin sur sa droite une jeune femme assise, en train de pleurer. Son visage ne lui était pas étranger et James pensait qu’il l’avait déjà vu à Brown. Il s’approcha alors d’elle, en grand gentleman, pour savoir ce qui lui arrivait. Il s’éclaircit la voix, avant de demander sur un ton tout à fait banal :

« Un problème ? »

James était d’un naturel à se mêler de ce qui ne le regardait pas, et cela avait souvent le don d’agacer. Néanmoins, cela permettait parfois de faire des rencontres intéressantes, et James aimait aider les gens, quand il voyait une personne en détresse il ne pouvait pas s’empêcher d’essayer de l’aider par tous les moyens possibles. Ou presque, il ne faut pas exagérer quand même.

December inspira profondément pour reprendre ses esprits et tourna la tête pour regarder le jeune homme qui venait de s'approcher.
James Douglas Rowan lui demandait si elle avait un problème, bien sur December le voyait souvent dans les couloirs de Brown sans jamais avoir de vraies conversations avec lui cependant.
Se sentant en confiance, elle ne passa par quatre chemins.

- Dure journée ... avoua t-elle avec un petit sourire.

- James c'est ça ?

December lui souriait et espérait ne pas ressembler à un panda à cause du maquillage qui avait coulé sous ses larmes. Elle se sentait très fatiguée et n'eu pas la force de se lever pour faire face au jeune homme. Elle changea juste de position de manière à ne pas avoir un torticolis à force de regader James qui se trouvait un peu derrière elle.
Etrangement, depuis l'arrivée du garçon, Dec' se sentait apaisée.
Cela se passait toujours de cette façon, la présence masculine d'un homme mature l'apaisait toujours, voila sans doute pourquoi elle vénérait son père.
L'absence régulière de celui-ci était sans aucun doute la source du problème psychologique de la miss.

- Assieds toi si tu veux